Trop c’est trop. Le personnel hospitalier en a assez de devoir rappeler les patients fumeurs à l’ordre. À tel point qu’en une journée, le mardi 12 mars, des infirmiers de l’hôpital Dr A.G. Jeetoo ont dû faire appel deux fois à des policiers pour faire entendre raison à ceux qui étaient en manque de nicotine.

Une pratique qui a cours dans la plupart des hôpitaux, apprend-on. Certains patients n’hésiteraient pas à en griller une, voire plusieurs, malgré l’interdiction. En témoignent, les nombreux mégots qui atterrissent au fond des poubelles. «Cela nuit non seulement à leur santé mais affecte également celle des autres», déplorent des infirmiers.

Souvent, il faut appeler des policiers en renfort, mais l’envie de fumer est telle que bien souvent, certains font de la résistance et les choses dégénèrent. «Parfwa, kan ou trouvé pasian-la enn latet brilé, bizin res trankil pou pa gagn baté…»

Si certains tirent sur leur cigarette en essayant d’évacuer la fumée par la fenêtre, d’autres vont chercher leur dose de goudron aux toilettes ou encore dans la salle de bain. «Zot kasietkasiet, ena zet zot mego anplas. Zot paké sigaret tou nou ki bizin al ramasé.»

Raison pour laquelle la fumée de la colère leur sort par les oreilles.