Parmi les projets hôteliers qui verront le jour dans l’Ouest prochainement, on trouve celui de Stella Di Mare (Mauritius) Ltd. L’hôtel a reçu son permis d’Environmental Impact Assessment (EIA) depuis le mois dernier, plus précisément le 27 février. 

Une des demandes soumises aux autorités avait trait à l’aménagement d’une plage artificielle, mais celle-ci a été rejetée. Les demandes de Stella Di Mare ne sont pas au goût de tout le monde, surtout dans les villages aux alentours, à savoir à Grande-Rivière-Noire et Petite-Rivière-Noire. 

Le président des forces vives de Rivière-Noire, Soopaya Veerapen, réitère son message, le même que celui qu’il avait prononcé après la soumission de la demande d’EIA l’an dernier. «Aucun membre de Stella Di Mare n’est venu voir les habitants. Nous n’avons eu aucune communication avec eux. Ce n’est pas comme cela que se passe un EIA», affirme-t-il. «Nous n’avons pas encore pris de décision par rapport à ce permis, nous réfléchissons à nos possibilités.» 

Dégâts sur les marécages

Les demandes de permis dans la région des Salines sont aussi au centre de l’attention depuis que Rezistans ek Alternativ ne cesse de parler des dégâts que causeront les hôtels sur les marécages. Michel Chiffone explique qu’«il y a déjà un point sur lequel Rezistans ek Alternativ a remporté une petite victoire : cela concerne la plage artificielle, qui a été refusée. Mais pour ce qui est des autres points, et surtout celui des marécages, nous étudions les possibilités de recours». 

Par rapport au projet de Stella di Mare, une série de conditions à respecter ont été attachées au permis d’EIA, mais nombre de défenseurs de l’endroit se demandent si celles-ci seront respectées. 
Les responsables de Stella di Mare maintiennent que tout «a été fait en respectant la réglementation. Des réunions et des rencontres se sont déroulées durant la préparation du projet» avant d’ajouter que «tous ont été réunis et mis au courant du projet».