Il a plaidé non coupable devant la cour intermédiaire pour attentat à la pudeur. Le procès a été appelé le jeudi 28 mars mais a dû être renvoyé faute d’un «digital recording» qui devait être produit au préalable.

L’affaire remonte au 12 août 2016. Une famille sollicite les services d’un religieux pour une séance de prière afin de repousser les «mové zer». Sauf qu’à un moment donné, selon les dires d’une étudiante de 20 ans, qui était présente sur les lieux, elle aurait senti «des mains» posées sur elle. S’agissait-il d'exorcisation de «mové zer» ?

Apparemment non. En ouvrant les yeux, elle dit avoir remarqué que les mains en question étaient celles du religieux. Celui-ci, un ressortissant indien âgé de 31 ans, nie en bloc les accusations de l’étudiante, tout en mettant l’accent sur le fait qu’il n’y avait aucun témoin pouvant corroborer la version de la plaignante, ceux présents ayant les yeux fermés au moment de la prière.

L’accusé a retenu les services de Mes Yanilla Moonshiram et de Segaren Veeramundar.