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Ordures: ce qu’il faut faire pour en réduire l’impact

2 avril 2019, 20:35

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Ordures: ce qu’il faut faire pour en réduire l’impact

Réduire l’impact des déchets sur la planète est devenu le maître mot de ces dernières années. Parmi ceux qui appellent un changement en ce sens se trouve Fabienne Harel.

Cette jeune femme de 25 ans a fait des études de Graphic design et de photographie en Australie et a travaillé en entreprise dans le domaine du design pendant deux ans avant de se mettre en freelance en 2017.

Cette jeune Mauricienne a lancé Reduce Waste Mauritius depuis mars 2018 avec pour but de réduire l’impact des déchets sur la planète et inspirer d’autres à le faire. «Reduce Waste Mauritius est un blog, une page Instagram et Facebook où je poste des idées, des adresses et des recettes sur comment réduire ses déchets dans la vie de tous les jours», explique-t-elle.

«En mars 2018, après un voyage en Australie, j’ai déci- dé de partager aux gens ma façon de vivre sans déchets. Je me suis dit que si moi je pouvais le faire, tout le monde pouvait le faire également.»

Elle a décidé d’aller plus loin que le simple fait de partager ses idées sur les réseaux sociaux. Dans le courant de l’année à venir, elle va transposer son idée, qui est née sur le web, en mettant en place une structure. «La boutique est une idée de mes followers, qui trouvaient compliqué de se déplacer aux quatre coins du pays pour avoir les différents produits afin de réduire l’impact des déchets», raconte Fabienne Harel. «Le magasin sera un point de vente regroupant en un seul endroit tous les petits acteurs du zéro déchets à Maurice.»

«Si on n’implique pas les gens, d’ici 50 ans, il y aura plus de plastique dans les océans que de poissons.»

Et pour donner le bon exemple, Fabienne Harel a pris des habitudes particulières pour réduire ses déchets. «Je fabrique tous mes produits ménagers, mon dentifrice, mon shampooing, j’achète mes savons artisanaux», explique la jeune femme. «Je fais aussi mes courses en vrac le maximum possible. Si je dois acheter des aliments au supermarché, j’essaie de prendre des marques sans plastique.»

Ses proches font aussi partie de ce mouvement car la solution n’est pas de forcer les gens à être partie prenante du concept zéro déchet. «Il faut que ça vienne du cœur, c’est là que c’est le plus efficace», lance Fabienne Harel.

Mais c’est particulièrement au niveau des mentalités qu’il y a encore du travail à faire aux dires de Fabienne Harel, surtout dans l’éducation de ne pas se débarrasser des ordures n’importe où. «Mais nous sommes sur la bonne voie. On ne peut nier que beaucoup de compagnies et individus font beaucoup d’efforts allant dans le sens de l’écologie.»

Avant de conclure que «si on n’implique pas les gens, d’ici 50 ans, il y aura plus de plastique dans les océans que de poissons. J’aurais aimé que mes enfants connaissent le monde comme moi je l’ai connu et, mieux encore, comme mes grands-parents l’ont connu».