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Pâques: messe, œufs et… chocolat
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Pâques: messe, œufs et… chocolat
«La patience, c’est comme le chocolat... On n’en a jamais assez !» Les paroles de l’écrivaine Christelle Heurtault résonneront aux oreilles de plusieurs en ce dimanche de Pâques. Hormis la piété, le chocolat est l’invité d’honneur dans les foyers. Visite au sein de la société Van Ann à Calebasses, paradis du chocolat…
Un arôme des plus plaisants chatouille les narines dès que la porte est franchie. Bienvenue dans l’univers du chocolat. Les yeux voyagent de gauche à droite, éblouis par le spectacle gourmand. Il y en a de toutes les formes et pour tous les goûts…
Le responsable de l’entreprise, Hugo Camboulives, confie que la période de Pâques est bonne pour les affaires, ça va de soi. «Il y a cinq périodes de l’année où les chocolats sont les plus demandés : à Pâques, à Noël, pour le Nouvel An, la Fête des mères et la Saint-Valentin.»
C’est sa mère, Van Ann, qui a lancé le business. Belge d’origine, elle voulait démarrer une entreprise qui n’existait pas à Maurice. Et c’est à ce moment que naît l’idée de bâtir un «monde» en chocolat. «À la base, elle ne connaissait rien du chocolat. Mais elle est allée en Belgique pour y suivre des cours», avance son fils. Quelque temps après, l’entre-prise Van Ann a vu le jour.
Moment de partage
Des parfums et des goûts, il y en a pour toutes les papilles. «Notre matière première, le chocolat, est importée sous forme de pastilles ou en bloc. On la place par la suite dans des ‘tempéreuses’. C’est ensuite que le chocolat commence à fondre, à partir de 30 degrés. Il existe quatre différents parfums, nommément le chocolat noir 50 %, noir 70 %, lait et blanc.» Ce n’est qu’après, grâce aux moules de différentes formes, que les petites douceurs prennent forme. «La nouveauté de cette année, mais que nous n’avons pas encore commercialisée, c’est le chocolat rubis. Il est rose et a un petit goût fruité. Ce n’est ni un chocolat à la fraise ni aux fruits rouges. C’est le fournisseur qui a trouvé une méthode pour que le chocolat soit rose…»
Depuis 21 ans, Asha Boyrangee travaille dans ce monde du chocolat. «Avant, la compagnie se trouvait à Plaine-des-Papayes, près de chez moi, mais j’ai aussi bougé quand elle a bougé à Calebasses.» Aujourd’hui, son regard sur le chocolat est différent. «Tous les jours nous devons regarder le chocolat mais ce n’est pas pour autant que nous nous en lassons. Touzo-ur bon sa, fer enn ti labouss dou.. »
Tout comme pour ses collègues, elle souligne que la période de Pâques sera un moment de partage. «La famille attend toujours ce moment où on va leur donner ce petit chocolat que personne ne se lasse de déguster.»
Mettons donc le régime de côté pour quelques minutes, afin de savourer un moment de bonheur. L’express vous souhaite une belle fête de Pâques.
Les œufs pour Pâques, toute une histoire
<p style="text-align: justify;">En chocolat, en sucre, peint ou encore cuit : l’œuf est le symbole des festivités liées à Pâques. Chez les Égyptiens, les Perses et les Romains notamment, l’œuf est un symbole de vie, que l’on s’offrait au printemps. Plus largement, poules et poussins ont également revêtu la même symbolique. </p>
<p style="text-align: justify;">Au Moyen Âge, l’Église a interdit de manger des œufs pendant le carême : ils étaient conservés jusqu’à la fin du jeûne, puis décorés. C’est au XVIIIe siècle que l’on a eu l’idée de vider les œufs pour les remplir de chocolat afin de marquer la fin du jeûne et du carême. Cette tradition est encore très présente dans certains pays, comme en Allemagne. </p>
<p style="text-align: justify;">Les premiers œufs tout en chocolat sont apparus au XIXe siècle, grâce au progrès techniques permettant de travailler la pâte de cacao et aux moules proposant des formes de plus en plus variées. </p>
<p style="text-align: justify;">(source camintéresse.fr) </p>
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