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Hadj: «Certains pèlerins donnent l’impression que rien ne marche»
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Hadj: «Certains pèlerins donnent l’impression que rien ne marche»
«Le Hadj ne consiste pas en un safari à Dubaï ou une visite en Malaisie ou encore un pique-nique. Le pèlerinage demande une préparation solide, surtout psychologiquement.» C’est ce qu’a affirmé Hussein Subratty, président de l’Islamic Cultural Centre (ICC), lors d’une conférence de presse, à Port-Louis, ce vendredi 26 avril.
«Ou pé kit ou péi, fami, zanfan… Il y a beaucoup à marcher. Il fait une chaleur de plomb. Il y a une foule. Certains hadjis se préparent à affronter ces conditions, d’autres manquent cet encadrement», a laissé entendre Hussein Subratty. D’où son appel aux hadjis et aux religieux de «nous aider à former les pèlerins en vue de leur préparation spirituelle.»
«Kuma zot gayn enn ti problem li vin enn dézord lor Facebook ki destabiliz partou. On donne l’impression que rien ne marche concernant l’organisation du Hadj. Le minimum qu’on doit faire c’est de s’asseoir et de comprendre ce que c’est ce pèlerinage.»
Par ailleurs, Hussein Subratty a également annoncé que des médecins accompagneront les pèlerins cette année. «Toutefois, on n’a pas encore finalisé ces détails. Mais les hadjis peuvent être assurés qu’il y aura un suivi médical. D’ailleurs, c’est une exigence du ministère du Hadj qu’un médecin accompagne 1 000 pèlerins», a-t-il souligné.
D’ajouter que l’ICC a reçu une proposition de l’Arabie saoudite, concernant le transport des pèlerins par train. «Je ne dirai pas qu’on est en mode réflexion. C’est facile à dire que le train ne prendra que deux heures. Il s’agit d’un projet pilote qu’on n’a pas encore essayé. Et le service n’est pas journalier non plus. Il faut faire des réservations. Sans compter que dans le train, on ne peut pas apporter les bagages», a expliqué Hussein Subratty. Toutefois, il est convaincu qu’à l’avenir, les pèlerins pourront bénéficier du train lorsque le projet sera bien rôdé.
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