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La Malédiction de la Dame Blanche: un film simple mais efficace

3 mai 2019, 11:33

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La Malédiction de la Dame Blanche: un film simple mais efficace

Résumé, Los Angeles, années 1970. La Dame Blanche hante la nuit… et les enfants. Ignorant les avertissements d’une mère soupçonnée de violence sur mineurs, une assis- tante sociale et ses enfants sont projetés dans un monde surnaturel des plus effrayants. Pour espérer survivre à la fureur mortelle de la Dame Blanche, leur seul recours est un prêtre désabusé et ses pratiques mystiques destinées à repousser les forces du mal… à la frontière où la peur et la foi se rencontrent…

La note : 7/10

S’il est certain que les producteurs de l’univers Conjuring imposent à leurs cinéastes un cahier des charges strict qui respecte les codes de la franchise, tout semble indiquer que Michael Chaves, qui réalise ici son tout premier long-métrage, s’est fait une joie de cocher chaque case pour La Malédiction de la Dame Blanche (et c’est peut-être ce qui lui a permis d’être choisi pour réaliser The Conjuring 3 qui sortira en 2020). En effet, absolument tous les éléments de la charte établie par les époux Warren se voient cités, parfois avec paresse, dans un film efficace mais sans pour autant original.

Ici, les personnages semblent aussi stupides qu’insignifiants et la pauvre Linda Cardellini a bien du mal à faire exister cette assistante sociale éplorée, définie uniquement par son veuvage (et sa curieuse habitude d’oublier ses enfants tout près de cadavres). Il en va de même pour le reste du casting, jusqu’à la Dame Blanche du titre, réinterprétation d’un mythe mexico-vénézuélien, dont la cruauté est progressivement effacée par un traitement dupliquant celui de La Nonne.

Et c’est bien là le problème d’une grande partie des scènes d’angoisse. Cette silhouette vêtue d’une robe de mariée aux airs de linceul a beaucoup de mal, en dépit d’une mythologie plutôt sombre, à se différencier des derniers chapitres de l’univers Conjuring. Mouvements saccadés, démarche bancale, bruitages douteux, bouche extensible et larmes bilieuses… La panoplie est complète, mais elle manque cruellement de personnalité.

C’est d’autant plus regrettable que les origines de cette vilaine dame avaient de quoi fournir un arrière-plan stimulant. Engeance maudite après un double infanticide, La Llorona (la Dame Blanche) veut attirer les mômes d’autrui à elle pour les noyer. Avant de redonner les clefs du récit à son assistante sociale assistée, le métrage a d’ailleurs l’intelligence de se placer le plus souvent à hauteur d’enfant, ce qui lui confère une première partie riche de séquences éprouvantes, où le spectateur se laisse progressivement gagner par une angoisse sourde.

Ainsi, tout n’est pas à jeter dans La Malédiction de la Dame Blanche. Car, s’il respecte scrupuleusement les codes chers à James Wan (à qui l’on doit notamment le premier The Conjuring), Michael Chaves s’en empare parfois avec un vrai sens du sadisme. Ainsi, une poignée de scènes parvient à distiller une authentique angoisse, multipliant les effets de transparence et de surface (quand le cauchemar apparaît à travers un rideau, une fenêtre ou un pare-brise), et transformant des décors exigus en terrains de jeu horrifiques passablement flippants. À voir donc pour les amateurs du genre et les fans de le l’univers Conjuring.

Source : Internet

Fiche technique

Titre original : The Curse of La Llorona

Genre : Épouvante, horreur

Durée : 1 h 35

De : Michael Chaves

Avec : Linda Cardinelli, Marisol Ramirez, Roman Christou, Jaynee-Lyne Kinchen, Raymond Cruz, Sean Patrick, Tony Amendola, Oliver Alexander, Aiden Lewandowski

Salles : Star Caudan, La Croisette, Bagatelle

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De : Tim Burton

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Salles : Star Bagatelle, La Croisette