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Le couple arrêté pour menaces terroristes nie
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Le couple arrêté pour menaces terroristes nie
Elle n’a pu donner qu’une partie de sa version des faits en ce lundi 6 mai à la Special Cell of Terrorism Unit au Central Criminal Investigation Department (CCID). Shajinaz Mohamud a eu un malaise auparavant. De ce fait, elle a été transportée à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo.
Cette femme est soupçonnée d’être la complice de son mari. Feizal Mohamud aurait envoyé des courriels au bureau du Premier ministre, proférant des menaces d’attaques terroristes. Ce chargé de cours du Moyen-Orient a, pour sa part, nié les allégations portées contre lui.
La police soupçonne l’habitant de Coromandel, qui ne serait pas mauricien, d’être à l’origine de menaces d’attaques dans plusieurs cas. Alors que la mosquée La Rivière Citron avait fait l’objet d’un acte de vandalisme, le 22 avril, le suspect, aurait adressé des e-mails signifiant des intentions de représailles. Il aurait même avancé que d’autres lieux de culte pourraient être attaqués à cause de l’inaction des autorités.
Le couple a été arrêté aux petites heures du samedi 4 mai matin. La police a perquisitionné leur domicile. Elle a trouvé des coupures de presses datant de 2013 à 2015, portant sur des reportages d’actes de terrorisme. Les enquêteurs ont saisi l’ordinateur portable du mari et sa carte SIM. Ceux-ci devront être analysés. Selon nos sources, il aurait utilisé une adresse IP qui proviendrait des Etats-Unis.
D’autres arrestations à prévoir
Par la suite, Feizal Mohamud a été inculpé sous la Prevention of Terrorism Act (PoTA). Le couple a été reconduit en cellule policière après sa comparution à la Bail and Remand Court, jusqu’à ce matin, pour être mené aux Casernes centrales.
Lors de l’enquête en ce lundi matin, il n’a pas souhaité donné plus d’explications, étant donné que dit-il, il veut être représenté par un avocat. «Mo pena obzeksion a seki ou fouy mo ordinater. Kan ou gagn kitsoz ou vinn get mwa», aurait-il dit aux enquêteurs.
Par ailleurs, les autorités soupçonnent le couple d’être aussi à l’origine des alertes à la bombe contre le centre commercial de Bagatelle et les mairies de Quatre Bornes et Port-Louis de même que contre la Cour suprême.
La femme, avant son malaise, a réfuté les allégations, en présence de son homme de loi, Me Assad Peeroo. «Je suis analphabète informatique et c’est mon mari qui utilise l’ordinateur. Il ne me dit jamais de ses déplacements ou de ses fréquentations mais il est violent.»
Le suspect serait lié à un homme déjà fiché aux Casernes. D’autres arrestations sont à prévoir…
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