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Tentative de meurtre: Yadesh Hookoom était sous l’influence de la drogue
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Tentative de meurtre: Yadesh Hookoom était sous l’influence de la drogue
C’est sous l’effet de psychotropes que Yadesh Hookoom se serait rendu à La Rosa. C’est, du moins, ce que cet étudiant de 23 ans a avoué à la police.
«Lavwa-la inn dir mwa al laba. Éna enn tifi ki apel U.T. So frer inn viol li ek pé sékestré li…» C’est ce qu’a raconté Yadesh Hookoom à la police. Les limiers n’ont toutefois pas encore recueilli officiellement la version des faits de cet étudiant de l’université de Technologie de Maurice (UTM), âgé de 23 ans. Samedi, peu avant minuit, il s’est rendu à La Rosa, a vandalisé la maison d’un banquier, avant de voler un véhicule de police et foncer sur un sergent qui a été blessé. Sa folle course a pris fin à Port-Louis.
L’étudiant se trouve toujours à l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle. L’alcotest pratiqué sur lui s’est révélé négatif. Selon une source proche de l’enquête, Yadesh Hookoom, aussi connu comme Mehul, aurait été sous l’influence d’un mélange de psychotropes. D’ailleurs, ceux qui ont vu l’habitant de Belle-Vue-Maurel dans la nuit de samedi, et qui ont témoigné de la violence dont il a fait preuve, soutiennent qu’il n’était pas dans un état normal. «Il devait être sous l’influence de la drogue. Il était incontrôlable et disait des insanités», dit un témoin.
Le jeune homme n’étant toujours pas dans son état normal, les médecins n’ont pas autorisé la police à l’interroger. Une fois le feu vert des médecins obtenu, Yadesh Hookoom sera aussi traduit devant la cour de Grand-Port sous trois chefs d’accusation, soit tentative de meurtre, vandalisme et vol d’un véhicule de à la police. C’est peu avant minuit, samedi, que Yadesh Hookoom s’est présenté à Basant Rai Road, La Rosa. Il est descendu de la voiture et s’est rendu au domicile d’un habitant, qui s’est avéré être un banquier, pour l’alerter sur un cas de séquestration au sein d’une famille en particulier. Ce dernier lui a répondu que ladite famille n’habite pas dans le coin. L’étudiant ne voulait rien entendre et s’est emporté. Il a commencé à lancer des pierres sur la maison du banquier, endommageant des panneaux de vitres.
D’autres résidants, alertés par le bruit, ont commencé à s’en prendre au jeune homme. Entre-temps, la police est arrivée sur place. Pour se protéger, Yadesh Hookoom s’est engouffré dans le véhicule de police. Et, profitant du fait que les officiers tentaient de calmer les esprits, il a pris le volant, a démarré le véhicule, a foncé sur un sergent de police et a pris la direction de Port-Louis, où il a heurté un parapet à la rue John-Kennedy. Avant d’atterrir dans un caniveau. Des automobilistes et des policiers des Line Barracks lui sont venus en aide.
Que s’est-il réellement passé dans la tête de cet étudiant de l’UTM ? Ses proches, qui ont retenu les services d’un homme de loi, indiquent qu’ils parleront en temps et lieu. La famille, qui serait proche d’un politicien, déplore néanmoins que toute cette affaire ait tourné au scandale. «Tout le monde voit qu’il a pris la fuite à bord d’un véhicule de la police. Mais personne ne voit qu’il a été tabassé avant!»
U.T: «Mo péna nanié ek li»
<p style="text-align: justify;">La soi-disant victime de séquestration et de viol s’est présentée au poste de police de Rose-Belle, dimanche, pour porter plainte contre Yadesh Hookoom. C’est au début de ses études à l’UTM, il y a quatre ans, qu’elle a fait sa connaissance.</p>
<p style="text-align: justify;">Au dire de U.T., 24 ans, il aurait manifesté son amour pour elle à plusieurs reprises à travers des messages sur Facebook. La jeune femme affirme l’avoir repoussé. Et aurait même fini par bloquer le jeune homme sur Facebook, afin qu’il arrête de la harceler. Yadesh Hookoom se serait entêté. Pour pouvoir communiquer avec elle, il lui aurait envoyé des mails sur des devoirs. Elle lui répondait alors. «<em>On partageait quelques fois les mêmes classes. Je n’avais qu’une relation cordiale avec lui, sans plus. Je lui avais fait comprendre qu’il n’y aura jamais rien entre nous. Mais il se montrait souvent possessif et j’ai coupé alors tout contact avec lui.»</em> Depuis la fin de ses études en novembre dernier, Yadesh Hookoom n’aurait cessé de tenter de la contacter, ajoute la jeune femme.«<em>Il colporte des rumeurs à mon sujet.</em>» Tant et si bien qu’elle aurait même demandé à un policier de donner un avertissement au jeune homme car il la harcelait, ses proches et elle. Le 16 avril, poursuit-elle, Yadesh Hookoom lui aurait envoyé un mél pour lui dire qu’il comptait se présenter à son domicile afin de rencontrer son frère.</p>
<p style="text-align: justify;">Courriel auquel elle n’aurait pas répondu. Samedi, lorsque les policiers débarquent chez elle pour vérifier un cas de séquestration et de viol allégué, elle ne se doute pas que c’est Yadesh Hookoom qui a de nouveau colporté ces rumeurs. «<em>Je ne savais pas s’il se trouvait à La Rosa. Il s’est trompé d’adresse en se rendant chez une autre famille. Linn vinn fer vilin alor ki mo péna nanié ek li.»</em></p>
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