Les proches de Marie Thérèse Julia Furcy comptent faire appel de la sentence infligée à Benzy Thierry Gabriel. Vingt ans de prison, ce n’est pas suffisant, clament-ils.

«Il a assassiné une personne âgée qui était seule, sans défense et presque handicapée.» Jean Furcy, un expolicier, ne digère pas la sentence infligée à Benzy Thierry Gabriel, reconnu coupable du meurtre de sa mère, Marie Thérèse Julia Furcy, une octogénaire, en juin 2015. Mardi, la cour d’assises a condamné le jeune homme à 20 ans de prison.

Une peine jugée «dérisoire» par le fils et la petite-fille de la victime. «Je suis choqué par la sentence», lâche Jean Furcy. Comment oublier que Benzy Thierry Gabriel a donné trois coups de couteau à l’octogénaire, furieux qu’elle lui dise d’arrêter d’importuner sa petite-fille ? L’un des coups l’a atteinte directement au cœur. À l’express, Jean Furcy confie qu’il compte enclencher la procédure pour faire appel de la sentence.

L’ancien policier n’en démord pas : «Benzy a l’esprit cabossé.» Selon lui, l’accusé, qui était le voisin de Marie Thérèse Julia Furcy, a des antécédents judiciaires. «Il a déjà frappé ses parents dans le passé. Cela ne m’étonne pas qu’il ait tué ma mère.» Il s’attendait que Benzy Thierry Gabriel écope d’une peine de plus de 40 ans de prison.

 Même son de cloche du côté de Wendy Furcy, la petite-fille de la victime. «Je ne suis pas d’accord avec la sentence. On s’attendait à beaucoup plus», affirme-t-elle. «Ma grand-mère me manque. Elle était l’âme de la famille», dit la jeune femme.

 Qu’adviendra-t-il, ajoute-t-elle, lorsque Benzy Thierry Gabriel sortira de prison dans 20 ans, ou avant dans l’éventualité qu’il bénéficie d’une remise de peine, voire de la grâce présidentielle ? «C’est une frayeur pour nous. Pour moi, il n’est pas fou mais c’est un psychopathe !»