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Facettes cachées de… Assad Bhuglah, folklore et traditions

13 mai 2019, 08:16

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Facettes cachées de… Assad Bhuglah, folklore et traditions

L’ancien directeur de la division Trade Policy, International Trade Division au ministère des Affaires étrangères, s’est mis à l’écriture depuis qu’il s’est retiré en 2016. Mais il faudra patienter encore un peu pour pouvoir lire ses mémoires.

Pourquoi un livre sur les bandhaari ?
Dans une société multiculturelle comme la nôtre, il y a des choses que nous prenons pour acquis sans réaliser que ces détails peuvent servir de ponts entre les différentes composantes de notre nation. Un bhandaari, c’est le commun des mortels. Il agit toujours en coulisses alors qu’il est celui qui a maîtrisé l’art de la cuisson du délicieux briyani, un plat succulent apprécié de tous les Mauriciens, indépendamment de leur race, couleur et statut. C’est le chef. J’ai voulu souligner ce «bon vivre-ensemble» dans mon livre. L’ouvrage évoque le folklore et de traditions personnifiées par les bhandaari et transmis d’une génération à l’autre. J’ai écrit Bhandaari sous forme d’une pièce de théâtre afin qu’il puisse être adapté aux planches et ce faisant, donner l’occasion aux personnes de se divertir. Je l’ai écrit en kréol afin qu’il soit compris du plus grand nombre mais j’ai aussi écrit une version anglaise pour que les étrangers puissent l’apprécier.

Vous qui avez une solide expérience en matière de diplomatie économique, à quand l’écriture de vos mémoires ?
Lorsque vous quittez le système, toutes les choses que vous avez vécues dans votre vie professionnelle ont tendance à passer à l’arrière-plan. Depuis, beaucoup de mon temps est pris par des engagements sociaux. Au début, j’ai pensé à écrire mes mémoires, qui demanderaient une synthèse de 30 ans de carrière. Pour cela, il me faut un déclencheur. Je pensais que Mahmood Cheeroo, qui assistait avec moi à presque toutes les rencontres et négociations officielles pendant près de 20 ans, lui représentant le secteur privé et moi le gouvernement, allait pouvoir réviser mes écrits. Lorsqu’il est décédé subitement, j’ai rangé cette idée au placard. Espérons que lorsque j’aurais moins à faire, je coucherai sur papier quelque chose pour la postérité.

Parlez-nous de votre famille.
Nous sommes seulement deux, mon épouse et moi. Nous n’avons pas d’enfants. Mais je suis issu d’une famille nombreuse de cinq frères et cinq soeurs et j’ai de nombreux neveux et nièces.

Cuisinez-vous?
Mon épouse le fait la plupart du temps. Je l’aide quand j’en ai le temps. De temps à autre, elle m’autorise à préparer des plats simples à base de légumes. Mais chaque matin, c’est moi qui prépare le petit-déjeuner. 

Gourmand ou gourmet ?
Gourmet et très conscient de ma santé.

Un péché mignon ?
Les pistaches grillées.

Pratiquez-vous du sport ?
Je fais chaque jour un footing de deux à trois kilomètres.

Quels livres lisez-vous actuellement ?
Je viens de boucler Devenir, un recueil de poèmes écrits par Imaan Khadir, une jeune Mauricienne de 15 ans.

Quel type de musique écoutez-vous ?
De la musique douce et mélodieuse, qu’elle soit européenne, chinoise, arabe ou indienne. Lorsque je conduis, j’écoute souvent un CD du chanteur libanais Ferouz.

Pour vous, c’est quoi le bonheur?
Rendre les autres heureux.

Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde?
Pacifier les pays en guerre, offrir des abris et des maisons permanentes aux sans-abri, aux réfugiés et aux apatrides.