Il a été reconnu coupable pour viol mais ne voulait vraiment pas partir en prison. Trois personnes, un prêtre, une présidente de conseil de village et un policier ont plaidé en la faveur d’Anoop Kumar Rampersad afin qu’il bénéficie d’une seconde chance. Mais la cour a tout de même infligé une peine d’emprisonnement de 15 ans au coupable le vendredi 10 mai.

Les faits remontent au 30 décembre 2014, à Midlands. Revenant d’une fête, Anoop Kumar Rampersad, un soudeur alors âgé de 42 ans, a eu l’idée de pénétrer chez une femme de 57 ans. Le quadragénaire, sous l’influence de l’alcool, l’a violée à deux reprises. «Ce jour-là, j’étais ivre et je présente mes excuses à la dame… Mo sagrin boukou séki mo’nn fer», a-t-il affirmé, avant que les magistrats Navina Parsooramen et Pranay Sewpal de la cour intermédiaire prononcent leur verdict.

Anoop Kumar Rampersad avait réclamé la clémence de la cour. Et un prêtre, qui le connaît depuis environ dix ans, avait demandé à la cour qu’une peine autre que celle de l’emprisonnement lui soit imposée. «D’habitude, il donne un coup de main au temple. S’il est incarcéré, il ne sortira pas meilleur de la prison. Et sa vie ne connaîtra pas d’amélioration… Si Bon Dieu kapav exkisé, kifer la Cour pa kapav exkisé.»

Même son de cloche du côté d’un policier et de la présidente du conseil de district. Sauf que les magistrats Navina Parsooramen et Pranay Sewpal ont estimé qu’il faut envoyer un signal fort à la société. «Quinze ans de prison simultanément pour les deux accusations sont appropriés», ont-ils conclu.