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L’Economic Development Board appelé à créer un package pour les professionnels étrangers
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L’Economic Development Board appelé à créer un package pour les professionnels étrangers
Doit-on s’attendre à un plus grand nombre de professionnels étrangers autorisés à travailler dans la juridiction mauricienne ? C’est le cas de le dire après la décision prise récemment dans ce sens par les membres du Working Group (WG) sur la transformation et le développement du centre international financier du pays. L’Economic Development Board (EDB) a ainsi été appelé à revoir les dispositions de «l’Occupation Permit» et développer un package pour attirer les compétences étrangères.
Institué dans le sillage du rapport sur le «Blueprint», commandité par le gouvernement et réalisé l’année dernière avec l’expertise du cabinet-conseil McKinsey, ce document est le fruit d’une série de sessions de brainstorming placées sous la direction du Chairman de la Financial Services Commission (FSC), Renganaden Padayachy. D’autres Chief Executives d’une brochette d’institutions financières y ont aussi participé. Nommément, le Chief Executive Officer (CEO) de la FSC, Harvesh Seegoolam; le directeur de la Financial Intelligence Unit, Guillaume Ollivry: le CEO de la Stock Exchange of Mauritius, Sunil Benimadhu; des hauts cadres des ministères comme le secrétaire permanent du ministère des Services financiers, Dhananjaye Gaoneadry, R. Sokappadoo, directeur par intérim au ministère des Finances ou encore l’ex-Chairman des associations regroupant les Management Companies comme l’ATMC, Assad Abdullatiff.
Ce troisième WG, comme les deux autres (portant sur la digitalisation des services de la fonction publique et l’intelligence artificielle) et institué pour jeter les bases permettant à Maurice de se transformer en une juridiction innovante d’ici 2030, vise à propulser le centre financier vers un nouveau palier de son développement. Ce à un moment où le secteur enregistre un «paradigm shift».
Selon Renganaden Padayachy, la mise en pratique des recommandations devrait influer positivement sur le produit intérieur brut (PIB) de Maurice et améliorer le niveau de vie de la population en hissant notamment le pays au statut d’un État à revenu élevé. Et d’ajouter que la mise en place d’un One Stop Shop «is to create quick, simple, user friendly processes to attract foreign investors, UHNWIs (Ultra high-networth individuals) and world class global professionals represent one of the significant outcomes of the Working Group 3».
Ecourter le temps pour les demandes des sociétés étrangères
Consciente de la concurrence à laquelle se livre la juridiction mauricienne à l’échelle régionale et internationale, la FSC a déjà complété, selon le rapport, la révision de toutes ses procédures et ses systèmes internes et se propose d’introduire un FastTrack Application Scheme pour l’enregistrement des sociétés souhaitant opérer à Maurice. Le régulateur financier veut écourter le temps qu’il met pour traiter les demandes.
Autre changement: l’introduction du concept «know the commission» qui définira une liste de critères auxquels les demandeurs doivent souscrire pour se qualifier en vue de soumettre une demande selon ce nouveau plan.
Par ailleurs, la FSC a demandé à l’EDB de faire un certain nombre de recommandations en marge du prochain exercice budgétaire. Notamment développer des packages spéciaux pour les investisseurs transfrontaliers et les individus financièrement aisés ainsi que des mesures pour promouvoir l’implantation des centres de trésorerie régionaux et les Global Headquarters and Trade Finance. Cela, afin de rendre attrayante la juridiction mauricienne.
Le «Blueprint» sur les services financiers définit, rappelons- le, une feuille de route avec l’objectif de doubler la taille de ce secteur d’ici 2030, avec une contribution de 1,9 milliard de dollars au PIB en termes réels et l’emploi de 17 000 professionnels.
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