Alors que les nouveaux centres pour accueillir ces malades tardent, le nombre de patients atteints s’accroît. Diabète, hypertension sont en cause, entraînant l’insuffisance rénale.

1 379. C’est le nombre de patients dialysés inscrits dans le service de santé privé et public à avril. Soit une augmentation de 47 nouveaux cas par rapport au 30 novembre 2018. Dans une réponse parlementaire, le ministre de la Santé, Anwar Husnoo, a souligné que 180 appareils à dialyse sont opérationnels dans les divers centres du pays. Bientôt, 75 nouvelles machines seront introduites. Le secrétaire de la Renal Disease Patients Association, Bose Soonarane, espère que le ministre va activer la mise en place du nouveau centre à Montagne-Longue.

La 14 mai, à l’Assemblée nationale, le ministre Husnoo a avancé que des 75 nouvelles machines, 20 seront introduites au centre de Montagne-Longue. En ce qui concerne cette nouvelle unité, elle devrait voir le jour en juillet. Toutefois, ce n’est pas ce que confie Bose Soonarane.

«On m’a fait comprendre qu’elle ne serait prête qu’en septembre. » Mais il a obtenu une bonne nouvelle du ministère de la Santé. «Un centre sera opérationnel à côté de l’hôpital SSRN. Cela aidera les patients qui se trouvent dans le Nord.»

À quoi est dû le nombre grandissant de dialysés ? «Ceux qui souffrent de diabète, d’hypertension ou sont atteints de lupus doivent faire très attention », dit Bose Soonarane. Toutefois, une personne ne peut du jour au lendemain souffrir de ce mal. «Les reins prennent du temps avant d’être affectés. Mais si l’on découvre que vous êtes un possible futur malade, grâce à un suivi et des médicaments appropriés, vous pouvez retarder cette échéance.»

Flacq ne voit rien venir

La dialyse est un traitement en cas d’insuffisance rénale. Les reins ont un rôle de filtre : ils éliminent les déchets transportés par le sang et les évacuent dans l’urine. Mais lorsqu’ils ne fonctionnent pas bien, cette élimination ne peut se faire. La dialyse intervient alors : le sang est nettoyé par une machine. Il sort du patient, est filtré dans le dialyseur et retourne, épuré, au patient, par intraveineuse.

Bose Soonarane se pose des questions en ce qui concerne le nouvel hôpital de Flacq, dont la construction a été annoncée lors du dernier Budget. En juillet, une délégation menée par le prince Abdulaziz Bin Saud Bin Naif Bin Abdulaziz Al Saud, également ministre de l’Intérieur de l’Arabie saoudite, a offert 25 millions de dollars américains (environ Rs 870 millions) pour la construction de ce nouvel hôpital de Flacq. Le coût de ce projet sera de Rs 4 milliards. «On attend toujours la pose de la première pierre. Surtout que l’on nous a laissé comprendre qu’une unité pour dialysés pourrait y voir le jour.» Cela fera presque un an.