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Mauriciens arrêtés à la Réunion: opération commune de l’ADSU et la gendarmerie
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Mauriciens arrêtés à la Réunion: opération commune de l’ADSU et la gendarmerie
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Non, il ne s’agit pas d’un rappel des faits sur l’arrestation de Mike Brasse, en novembre 2016 Mais de la saisie de 140 kg de cannabis, estimés à 5 millions d’euros (soit plus de Rs 200 millions), dans la nuit de vendredi à samedi 1er juin, à l’Anse-des-Cascades, Sainte-Rose, La Réunion. Le colis de drogue devait être envoyé à Maurice. Six personnes ont été arrêtées dans cette affaire, vendredi, aux alentours de 22 heures. Parmi elles, quatre Mauriciens. Hier, samedi 1er juin, le patron de l’Anti-Drug & Smuggling Unit (ADSU), Choolun Bhojoo, s’est envolé pour l’île soeur, pour les besoins de l’enquête.
Les quatre Mauriciens, originaires de Grand-Gaube, Roche- Bois et Baie-du-Tombeau, sont actuellement en garde à vue. Cela fait un certain temps déjà qu’ils étaient dans le viseur de l’ADSU, selon nos renseignements. Et vendredi, ils ont été pris dans les filets de la police lors d’une opération de gendarmerie à l’Anse-des-Cascades. Les gendarmes ont mis la main sur 140 kg de «zamal», qui se trouvaient dans une dizaine de sacs.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la drogue transitait par l’île de la Réunion et allait être acheminée vers Maurice par voie maritime. Le bateau des dealers était déjà prêt, mais le skipper a pris la fuite lorsque les policiers sont arrivés. Il est actuellement recherché.
Cette saisie a été réalisée grâce à la collaboration entre les autorités mauriciennes et réunionnaises. Le Deputy Commissioner of Police Choolun Bhoyjoo, s’était rendu à La Réunion en début de semaine dernière, avant de rentrer au pays. Mais il s’est à nouveau envolé pour l’île soeur hier.
Le site d’informations www.l’info.re rapporte que des habitants d’Anse-des-Cascades ont été surpris par le bruit causé lors de cette opération, menée par les membres du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale, la section aérienne de la gendarmerie et 45 gendarmes, entre autres. Au début, certains croyaient que le Piton de La Fournaise était en éruption. Alors que d’autres croyaient que quelqu’un s’était noyé. «On se demande maintenant si le trafic va croître dans les années à venir», lâche l’un d’eux, inquiet.
En collaboration avec Clicanoo et le Journal de l’Île
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