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JIOI 2019: un Tam Tam qui fera bouger toute une nation

6 juin 2019, 20:00

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JIOI 2019: un Tam Tam qui fera bouger toute une nation

La chanson joue en boucle sur les ondes des radios depuis samedi matin. Si les «ti lé lé lé, alé alé» résonnent dans nos têtes, Tam Tam dan Zil fera, à coup sûr, danser toute la population mauricienne à l’approche des Jeux des Îles de l’océan Indien (JIOI). Mais qui sont ceux qui sont allés chercher l’essence même de ce titre pour l’hymne des Jeux ? Rencontre avec Thallie Ann Seenyen et Jerry Constance, deux des trois artistes du groupe KokoFaya.

Nous les avons rencontrés au Citadelle Mall, dans les locaux du ministère des Sports. Thallie Ann Seenyen et Jerry Constance ont le rire contagieux. Ces artistes n’auraient jamais pensé que leur groupe, qui s’est formé depuis un an, allait être connu du grand public aussi rapidement. Ils se connaissent, toutefois, depuis trois ans. «Le groupe a été créé vers avril 2018. Il faut dire que le courant est passé être vite», confie Jerry Constance.

Mais les trois membres ont peiné avant d’accorder leurs violons sur le nom du groupe. «La faya, comme dit le mot, représente beaucoup d’énergie et de positivité. Et toutes nos chansons sont positives. Et en ce qui concerne Koko, c’est l’abréviation de “keep on keeping on”, qui est pour nous la persévérance», confie Thallie Ann Seenyen.

Jerry Constance est le compositeur, pianiste et arrangeur du groupe. Par contre, l’inspiration et l’écriture des chansons reviennent à Thallie Ann Seenyen. Elle n’est pas inconnue du public local, ayant évolué aux côtés du chanteur Zulu dans le passé.

La participation du groupe au concours en marge des JIOI a émergé d’une soudaine impulsion. «On a pris deux jours pour l’écriture mais, par la suite, cela nous a pris quelque temps pour composer la musique», souligne Thallie Ann Seenyen.

Si l’hymne a été bien accueilli, les musiciens ne sont pas satisfaits du produit final. «On pouvait encore améliorer la chanson. Mais bon…» Cette chanson figurera sur un album qui devrait voir le jour d’ici septembre. «Pour le moment, on peine encore à réaliser que notre chanson a été plébiscitée, mais c’est pourtant bien la nôtre que nous entendons à la radio. On était inconnu et, d’un coup, on se retrouve sur le devant de la scène. On ne pouvait rêver mieux», soutiennent-ils en choeur.

Derrière Kokofaya, il y a aussi un troisième artiste, en la personne de Patrick Desvaux, qui est compositeur, guitariste et arrangeur. Le groupe a pu compter sur le soutien d’autres musiciens, nomémment Frédéric Dorlin (batteur), Denis Serret (bassiste) et Ti Punk (percussionniste). Ils seront aussi présents pour les prochaines performances en live.