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Innovation: Maurice propulsée sur la carte des pays producteurs de robots purificateurs d’air
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Innovation: Maurice propulsée sur la carte des pays producteurs de robots purificateurs d’air
Les nouvelles technologies au service de l’écologie sont au coeur du projet du Dr Ramesh Caussy, créateur de la société Partnering Robotics Ltd et inventeur du robot Diya One. Il veut faire de Grand-Baie, village balnéaire de réputation internationale du Nord, la destination mauricienne d’une nouvelle filière économique basée sur le potentiel de l’intelligence artificielle, une des branches de la technologie innovante. Celle-ci sera exploitée pour produire à des fins d’exportation vers les pays de la région, des robots capables d’évoluer dans le même environnement que les humains.
L’inventeur du robot Diya One a fait une présentation officielle de son prototype le vendredi 7 juin à l’hôtel Hennessy Park, à Ébène. La première phase du vaste projet du Dr Caussy est la mise en place d’une unité de fabrication de robots capables de repérer les sources de pollution de l’air dans différents espaces comme, par exemple, un bureau, une banque, un centre commercial ou encore une crèche. Outre son unité de production de robots, le centre de Grand-Baie comprendra des unités de recherche, de formation et d’identification d’opportunités de commercialisation et d’exportation du produit.
L’offre de Partnering Robotics Ltd consiste à proposer une plate-forme capable, outre sa fonctionnalité liée à l’environnement, d’abriter d’autres types d’écosystème selon les besoins exprimés. Le prototype du robot Diya One marque un tournant dans l’émergence de l’écologie et du bien-être comme source d’activité économique. Partnering Robotics Ltd est une société appartenant à Partnering Technologies S.A.S., entreprise basée en France et spécialisée dans la conception et la proposition de solutions innovantes.
«Nous sommes des patriotes»
Le Dr Ramesh Caussy a quitté l’île Maurice pour la France enfant, mais son amour du pays natal a toujours été son moteur. «Nous sommes des patriotes. Nous sommes toujours en quête des meilleurs moyens pour venir en aide au pays. Nous voulons faire de Grand-Baie la Mauritius Valley of Artificial intelligence.» Ce sens du patriotisme s’est manifesté par la patience dont le chercheur a fait preuve pour faire comprendre aux secteurs privé et public à comprendre que l’intelligence artificielle à travers la solution de son entreprise pourrait constituer une nouvelle filière économique pour le pays.
Sa patience a été récompensée lorsqu’il a reçu l’appui du gouvernement à travers la State Investment Corporation et le groupe Mauritius Commercial Bank. La proposition de Ramesh Caussy visant à amener Maurice à se jeter de plain-pied dans l’intelligence artificielle arrive à un moment où, par rapport à l’inconnu technologique, le gouvernement a préféré jouer la carte d’ouverture en attendant que les choses s’éclaircissent.
Une autre démarche de technologie innovante à bénéficier de cette ouverture est un projet basé sur la technologie Blockchain. James Duchenne, d’origine mauricienne et partenaire de Suttonstone, s’est laissé convaincre de la nécessité d’une tournée à Maurice pour partager son expérience dans ce domaine grâce à l’intervention de Kee Chong Li Kwong Wing. Le président du conseil d’administration du groupe SBM l’avait croisé par hasard lors d’une conférence en Asie.
L’ouverture d’esprit des autorités a permis la mise en opération de la Regulatory Sandbox Licence. Ce cadre régulateur permet à un investisseur désireux d’exploiter un projet basé sur une technologie inexistante dans l’île à s’y implanter, ce qui jusqu’ici ne faisait l’objet d’aucune législation. Cet encadrement a aussi permis à SALT (Secured Automated Lending Technology) de dépêcher à Maurice, Benjamin C. Yablon, responsable de sa filière «Stratégie». Le but du déplacement était d’étudier la possibilité d’étendre à Maurice le marché de la monnaie numérique où le bitcoin, dénomination de crypto-monnaie la plus commune, pourra être utilisé comme garantie bancaire.
Les Caussy célèbrent leur 52e année en France
<p style="text-align: justify;">Cinq décennies plus tard, Ramesh revient au pays avec son savoir-faire et veut s’y installer pour contribuer au développement économique. En 1967, grâce à l’obtention d’une bourse du gouvernement français, Hurrynarain Caussy, père de Ramesh, son épouse et deux de ses enfants mettent le cap sur la France. Le petit Ramesh, alors âgé de trois mois, est confié aux soins de Soopamah Tyapah, sa grand-mère à Camp-Yoloff, petite agglomération située à l’entrée nord de Port-Louis. En 1971, Ramesh part rejoindre ses parents en France.</p>
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