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Xavier-Luc Duval: «Le Premier ministre est à côté de la plaque»
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Xavier-Luc Duval: «Le Premier ministre est à côté de la plaque»
«Le comportement du Premier ministre (PM) est dangereux. Il met le pays en danger.» C’est ce que soutient Xavier-Luc Duval, leader de l’opposition, face à la position du Premier ministre sur l’annonce budgétaire de puiser dans les réserves de la Banque de Maurice (BoM). C’était lors d’un point de presse de Xavier-Luc Duval à la suite de sa Private Notice Question ce lundi 17 juin. Il dit espérer que l’opposition et la presse feront bloc contre cette annonce budgétaire.
«Soit le PM est confus, soit il fait semblant de ne pas comprendre.» Selon Xavier-Luc Duval, des Rs 238 milliards que la BoM a en termes d’actifs, ce sont Rs 220 milliards de créances. Les Rs 18 milliards restant sont constituées de profits accumulés que la banque doit garder. «Si BoM pou servi excess liquidité, si pena sa ek ariv enn sitiasyon lerla ki li fer ?» demande-t-il. Xavier-Luc Duval s’est référé à l’interview de Ramesh Basant Roi, publié dans l’express de ce lundi 17 juin, il soutient que «si les Finances veulent utiliser les réserves de la BoM, ils doivent les acheter.»
Le leader de l’opposition a poursuivi en indiquant qu’il dénonce le rôle joué par Renganaden Padayachy dans cette affaire. «L’indépendance de la BoM est en danger», soutient-il. «La BoM n’est pas n’importe quelle compagnie, elle a besoin de maintenir sa crédibilité. Pouvez-vous imaginer ce qui se passera si la BoM subit un crash ?» C’est ce qui s’est passé au Zimbabwe, en Argentine ou encore au Venezuela, a-t-il indiqué.
Le gouvernement tente de mettre la main sur les profits de la BoM, affirme Xavier-Luc Duval. Cela indique, dit-il, que le gouvernement sait que la situation est desespérée. «Le secteur sucre est déjà en mauvaise posture, de même pour le textile. Le tourisme va vers le même sort. Ce sont là trois secteurs importants du pays. Ki resté ? Pwason ? Ziska kan pou alé ? Rest offshore, IT Sector. Pour pouvoir repayer notre dette, nous devons produire. Quand on regarde l’avenir, tou paret bien fay.»
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