Leurs parents ont tout fait pour les sauver, mais le destin en a décidé autrement. Bless Junior Huteau, 4 ans et Deevesh Mohabeer, 6 ans, sont décédés. Depuis, les parents mènent un combat permanent contre la douleur…

Bless Junior Huteau est décédé le mardi 2 juillet dernier. Ce jour-là, il avait appelé Kimkelly Huteau, sa mère, alors qu’elle était au travail pour lui demander de rentrer à la maison. «Li ti pé nek ress rod mwa sa zour la» confie la jeune femme. Elle décide d’écouter son instinct et quitte son bureau pour aller voir son fils. Elle arrive chez elle, ouvre la porte, entend son fils qui l’appelle. «Ma !» suivi d’un grand rire. Et puis, plus rien. Un silence lourd s’installe dans la maison, et elle comprend qu’il est déjà trop tard. C’étaient les derniers mots de son enfant…

Depuis, l’incompréhension a cédé sa place à la résignation. Et une blessure qui ne se refermera pas de sitôt. Kimkelly Huteau raconte que son petit ange se remettait lentement de ses lourdes interventions chirurgicales en Inde. «Il était bien. Il est même parti à l’école pendant trois semaines» soupire la jeune femme. Qu’est ce qui s’est passé ce jour-là ? Elle ne sait pas. Désormais, il ne reste plus que les souvenirs des moments qu’elle a passés avec son enfant…

Deux semaines auparavant, c’est le petit Deevesh Mohabeer qui est monté au ciel. Il se battait contre la leucémie depuis 2017, mais la maladie a eu raison de son courage. «Pa kapav exprimé seki mo pé ressenti la», confie Soonil Dutt Mohabeer, le père de l’enfant. Sa tristesse se lit clairement sur son visage. Il essaie de se donner du courage en se disant que c’est Dieu qui a voulu que les choses prennent cette tournure…

<p>Le ministère de la Santé accorde deux types de subventions aux patients qui doivent se rendre à l&rsquo;étranger. Les victimes atteintes de maladie grave, comme le cancer, ont droit à Rs 800 000. Quant aux autres, une somme de Rs 500 000 leur est accordée. Chaque patient a droit à cette aide qu&rsquo;une seule fois.</p>

<p>Il arrive que le traitement coûte moins que le montant offert par le ministère. <em>&laquo;Dans ces cas, les patients peuvent bénéficier du restant de leur aide s&rsquo;ils ont un autre traitement à faire&raquo;,</em> explique un cadre du ministère de la Santé.</p>