«Ki ou enn Bondié mo bizin tom dan ou lipié.» C’est ce qu’aurait dit une institutrice d’une école primaire de Triolet à un parent d’élève. Celle-ci l’aurait sollicitée pour des explications sur la raison pour laquelle elle aurait frappé sa petite-fille avec un morceau de bois.

La grand-mère, n’ayant pas eu d’explication concrète, a préféré porter plainte au poste de police de Triolet, le samedi 13 juillet. Sa petite-fille a le bras dans le plâtre après cette mésaventure.

La grand-mère allègue que sa petite-fille a reçu plusieurs coups de bâton d’une prof d’une autre classe, le jeudi précédent. La petite de dix ans raconte qu’elle était avec ses camarades de classe quand une enseignante d’une autre classe serait entrée dans la salle pour dire qu’elle n’était pas contente de leur comportement.

Cinq coups de bâton

Elle aurait frappé la victime de cinq coups de bâton. Celle-ci avait la main droite enflée et couverte d’ecchymoses, raconte la grand-mère. «En retournant à la maison, ma petite-fille m’a raconté l’incident. Elle avait très mal et faisait de la fièvre. Son père nous a accompagnées à l’hôpital. C’est là qu’on a su qu’il fallait lui plâtrer la main, car elle avait reçu des coups violents.»

Sollicitée pour une réaction, une source au ministère de l’Éducation nous indique qu’une enquête sera initiée au niveau de la zone 1.