Un an après sa promulgation et dix mois après l’entrée en vigueur de The Use of Pesticides Act, le constat au niveau des résidus de pesticides dans les légumes est insatisfaisant. C’est ce que nous a déclaré un fonctionnaire du ministère de l’Agro-industrie.

Chaque mois, des employés affectés dans différents bureaux du Food and agricultural Research and Extension Institute (FAREI) recueillent des échantillons de légumes dan  des champs pour que le Food Tech Laboratory du ministère, à Réduit, les examine. Selon le dernier rapport publié en mai, il y a peu d’amélioration.

D’après notre interlocuteur, ces résultats peuvent être attribués au fait que de nombreux planteurs n’ont pas été assez conscientisés sur la nécessité d’un changement. Ceux qui cultivent plusieurs variétés de légumes utilisent le même type de pesticide sur différentes productions, alors qu’il est prévu que chaque légume en utilise un en particulier.

Pas d’agriculteur poursuivi

Aussi, il n’y a pas de communication au niveau de la vente. Chaque vendeur doit fournir des explications précises sur l’utilisation d’un type de pesticide sur un légume spécialement.

Le fonctionnaire explique que, pour le moment, des avertissements ont été donnés à plusieurs agriculteurs et leurs champs sont surveillés de près. Mais, jusqu’ici, aucun d’entre eux n’a été poursuivi, car «un moratoire leur est accordé. Mais cela ne durera pas longtemps».

Il dit que c’est surtout lors de pénurie de certains légumes sur le marché que des planteurs tentent d’utiliser abusivement des pesticides, afin d’avoir une meilleure récolte de ces produits rares. Mais le ministère est plus vigilant quant à ces planteurs.

Selon un rapport datant de décembre dernier, ce sont surtout les tomates, les aubergines, les piments, les calebasses et les brèdes connus comme «Tom Pouce» qui contiennent un niveau élevé de pesticides.