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JIOI 2019 - Dheema Ali: «Je vise une renommée mondiale»
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JIOI 2019 - Dheema Ali: «Je vise une renommée mondiale»
Sa force de frappe tout comme sa bouille de battante impressionnent. À seulement 11 ans, la Maldivienne et benjamine de ces Jeux, Fathimath Dheema Ali, a conquis le public. La pongiste née de parents maldiviens mais qui réside au Sri Lanka et étudie depuis la maternelle à la Royal Institute International Girls School de Colombo, avait raflé, à mercredi, deux médailles d’or, en simple et double dames. Un démarrage en trombe pour sa première participation aux Jeux des îles de l’océan Indien aux côtés des joueuses plus expérimentées qu’elle.
Jeudi, nous avons rencontré Dheema Ali aux côtés de ses parents Aishath Waheeda et Abdul Sattar, au Be Cosy Appart Hotel, où loge la délégation maldivienne. La double médaillée d’or (à ce moment-là puisqu’elle avait un dernier tournoi à disputer hier) nous confie d’emblée qu’elle est fière de sa première expérience à ces jeux.
C’est au Sri Lanka qu’elle a fait ses débuts en tennis de table il y a cinq ans. «Je voulais jouer et pour le Sri Lanka et pour les Maldives. Sauf que pour le Sri Lanka, je devais impérativement en avoir la citoyenneté. Finalement, avec mes parents, nous avons tranché pour les Maldives. Au départ, j’étais très triste et déçue mais ça va mieux aujourd’hui», indique-t-elle. D’ajouter que le président des Maldives lui offre beaucoup d’opportunités, comme l’envoyer s’entraîner à l’étranger dont en Chine.
Au quotidien, en semaine, Dheema Ali s’entraîne pendant une heure et demie après l’école. Place ensuite aux devoirs à partir de 20 heures lorsqu’elle rentre et ce n’est pas avant 23 heures qu’elle se met au lit.
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Le sport, Dheema Ali a toujours souhaité en faire sa passion. De «très bonne» nageuse toute petite se positionnant d’ailleurs première de son académie, elle a été contrainte d’abandonner cette discipline après avoir été prise de forte fièvre.
Ensuite, elle s’est retrouvée à faire une croix sur le badminton. Elle a dû renoncer à ce sport qui lui tenait à cœur après qu’un coach lui a reproché sa petite taille. Elle se retrouve alors dans la marmite du tennis de table.
«Ma vie lui est dédiée»
Cette jeune championne fait la fierté de ses parents. Son père Abdul Sattar est un ex-vendeur de voitures à Malé, reconverti dans l’immobilier, avec un immeuble de dix étages d’appartements à son compte, qu’il loue. Sa mère, Aishath Waheeda, femme au foyer, accompagne sa fille à chacun des déplacements de celle-ci.
«Ma vie lui est dédiée. Elle est notre championne nationale aux Maldives et a aussi battu le record de la plus jeune joueuse. Bientôt, elle ira dans un camp d’entraînement en Pologne avec cinq autres top cinq pongistes au monde», témoigne sa mère
Ses parents n’ont qu’un souhait. Voir leur enfant unique briller aux Jeux olympiques. Ce que compte bien accomplir Dheema Ali. «Mon ambition est de devenir une grande pongiste de renommée mondiale et rapporter d’autres médailles d’or à mon pays.» Et, elle y croit du haut de ses 11 ans.
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