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Mo Zar: frappe à nouveau fort

27 juillet 2019, 21:00

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Mo Zar: frappe à nouveau fort

L’école de musique Mo’Zar nous annonce à nouveau une bonne nouvelle. Deux de ses étudiants, à savoir Stahn Latchmeemoonah et Axel Hon Fat, ont obtenu une bourse de la célèbre école de musique américaine Berklee College of Music. Ils ont tous deux participé à un stage de perfectionnement en musique, qui s’est tenu du 9 au 21 juillet au Berklee at Umbria Jazz Clinics en Italie. À la suite de quoi, ils ont été sélectionnés pour une audition. C’est ainsi qu’ils se sont vu attribuer chacun une bourse pour une Summer Class, qui se tiendra au Berklee College of Music à Boston aux États-Unis en 2020.

Les deux étudiants ne s’attendaient pas du tout à l’obtention de cette bourse. «C’était une énorme surprise. On a fait de notre mieux et au final, cela a payé», explique Stahn Latchmeemoonah. «Le niveau était très élevé. Je ne m’attendais pas à recevoir cette bourse et je suis très content et fier», souligne, pour sa  part, Axel Hon Fat.

Cette bourse représente pour Stahn Latchmeemoonah, qui a soufflé ses 18 bougies le 20 juillet, un magnifique cadeau d’anniversaire. Cela fait six ans que ce jeune habitant de Curepipe joue au saxophone soprano. «Quand Philippe Thomas (NdlR : enseignant à l’Atelier Mo’Zar) est arrivé, il a partagé sa vaste expérience avec nous et j’ai progressé en musique», explique-t-il.

Mais son histoire d’amour avec les notes remonte à l’enfance. «Je suis enfant unique et mon papa est un passionné de jazz. Il joue de la guitare mais n’exerce pas en tant que professionnel. C’est d’ailleurs après le saxophoniste américain Stan Getz, qu’il a choisi mon prénom. J’ai grandi avec le jazz et c’est mon papa qui m’a offert mon saxophone pour mes 12 ans», raconte le jeune homme. En fin d’études, il ne rêve que d’une chose, se rendre en Amérique. «Je voulais aller là-bas car c’est le berceau du jazz. C’est un rêve qui se réalise.»

Il y a huit ans qu’Axel Hon Fat s’est mis au saxophone ténor. Son père étant ami à José Thérèse c’est ainsi qu’il s’est retrouvé à faire partie des Momos. «J’avais commencé à faire de la batterie. Je l’ai fait pendant trois ans, mais José Thérèse avait vu que cet instrument n’était pas fait pour moi. Il m’a alors orienté vers le saxophone. Un instrument que mon grand frère jouait déjà. J’ai commencé avec le saxophone alto pour ensuite jouer du saxophone ténor», explique le jeune homme, âgé de 19 ans.

Axel Hon Fat est fier de jouer du même instrument que José Thérèse et qu’Ernest Wiehe. «Il y a beaucoup de jazzmen internationaux qui ont joué du saxophone», souligne ce jeune habitant de Roche-Bois.  S’il est en dernière année d’études au City College à Port-Louis, Axel Hon Fat rêve de devenir «enseignant de musique et de partager tout ce que j’ai appris», souligne-t-il.

Stahn Latchmeemoonah et Axel Hon Fat comptent bien se préparer sérieusement pour la Summer Class, qui les attend l’année prochaine.