Les serpillères, les éponges ou encore les aspirateurs n’y ont rien fait. «Rs 95 millions inn tomb dan dilo ! » Les Mauriciens, aussi bien dans la rue que sur Facebook ne décolèrent pas. Surtout les enthousiastes qui s’apprêtaient à prendre la route pour se rendre au stade George V pour suivre la finale de foot entre La Réunion et Maurice. Mais, ô divine surprise : à une heure du coup d’envoi, les organisateurs des Jeux des îles ont décidé de renvoyer le match. La faute, disent-ils, au mauvais temps qui dure depuis plus de 24 heures.

Les organisateurs n’auraient-ils pas pu prévoir tout ça en avance ? Surtout que depuis le mercredi 24 juillet, la station météo de Vacoas avait prévenu que le temps serait tout sauf clément. Et puis l’état de la pelouse était déjà pitoyable lors de la demi-finale, tout le monde étant unanime à le dire. Pourquoi a-t-on persisté dans cette voie donc ?

Interrogé à ce propos hier, samedi 27 juillet, le commissaire du match Fanny Issa a vainement tenté de justifier la décision, se contentant d’affirmer qu’une décision ne pouvait être prise au préalable. Résultat de ce cafouillage monumental : la finale se jouera à midi, aujourd’hui, dans un stade ayant une capacité nettement inférieure à celle du stade George V qui peut accueillir quelque 5 700 personnes. Le stade Auguste Vollaire peut en accommoder 3 500 au maximum.

Comment fera-t-on pour accommoder tout ce beau monde donc, tous les billets ayant été vendus ? Les organisateurs assurent qu’ils ont un plan B. À hier, ils s’activaient à aménager les gradins amovibles et des chaises…

Sinon, est-ce que tous les détenteurs de billets pourront vraiment assister à la finale à Flacq ? Est-ce que toutes les mesures seront prises dans les délais pour assurer la sécurité des personnes présentes? Autant de questions qui sont restées sans réponses lors qu’on les a posées au Chief Executive Officer du COJI, Jean-Pierre Sauzier. «Nous ferons notre maximum.»

 Qu’importe, malgré la déception d’hier, les Mauriciens assurent qu’ils ont bien l’intention d’apporter tout leur soutien au Club M aujourd’hui. Alé Moris !