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Clip porno à la municipalité de Quatre-Bornes: un jeune en détention
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Clip porno à la municipalité de Quatre-Bornes: un jeune en détention
Comment est-ce qu’un clip pornographique a atterri sur un écran qui diffusait en direct la finale du match Maurice vs La Réunion ? L’incident est survenu hier dans la fan zone de la mairie de Quatre-Bornes. C’est ce que tente de déterminer la police. Hier dimanche 28 juillet, Atish Soonoo, le technicien responsable de la diffusion a été interpellé et après son interrogatoire, il a été placé en détention. Il comparaîtra devant la Bail & Remand Court aujourd’hui.
Travaillant pour un sous-traitant, il était responsable de la fan zone. Alors qu’il visionnait le clip, il aurait fait une mauvaise manipulation, d’où la transmission de ces images sur l’écran géant. «C’était vers la dixième minute. On a tenté de couper ces images pornographiques, mais cela n’a pas pu se faire. Noun bar lékran. On ne savait pas comment enlever ces images de l’écran. Il y avait des femmes et des enfants. C’était dégoûtant. Le clip a duré moins d’une minute», relate Mohammed Sameer, un spectateur rencontré par l’express, durant la deuxième partie du match.
Kailash Gangabissoon, très remonté, ajoute que «dimounn inn vinn la pou get football pa nirport kwa ! Que celui censé de s’occuper de ces appareils prenne ses responsabilités ! On ne sait pas qui est l’auteur de cet acte, mais li ti kapav gagn baté».
Sollicité peu après l’incident, le maire de la ville des fleurs, Nagen Mootoosamy, explique que dès qu’il en a été informé, il s’est rendu sur place. «On me dit que quelqu’un aurait piraté le système. Un supporter aurait fait cela à travers son cellulaire. C’est très, très grave. On va mener une enquête pour savoir qui a fait cela et comment», avance-t-il.
Et si c’était quelqu’un qui a voulu faire une blague ? «Il doit être un malade...» En apprenant cette nouvelle, le maire dit avoir demandé qu’on éteigne l’écran. En vain. Entre-temps, un technicien a été dépêché sur place.«Après avoir résolu le problème, il a dû quitter les lieux en toute vitesse car les gens s’en prenaient à lui. Pour ma part, j’ai tenté de contacter le sous-traitant désigné par le ministère. Mais mes appels sont restés sans réponse», affirme Nagen Mootoosamy.
Après la diffusion de cette vidéo, la police s’est rendue à la mairie.
Sollicité pour une déclaration, le préposé du service de communication au ministère de la Jeunesse et des Sports, qui s’est occupé de la sous-traitance de cette organisation vidéo, est resté injoignable.
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