Il a été au four et au moulin avant les Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) et parfois sur des charbons ardents durant les Jeux. Mais le Chief Executive Officer du Comité d’organisation des Jeux des îles (COJI), Jean-Pierre Sauzier, garde le sourire. Ces Jeux l’ont marqué comme plusieurs autres Mauriciens.

«Le moment restera mémorable sera la demi-finale de foot. J’ai pris conscience de l’ampleur que ces Jeux ont pour les Mauriciens, surtout cet engouement patriotique. Je n’ai pas eu l’occasion d’aller sur plusieurs sites mais j’ai vu la participation du public à la natation, au volley, au foot ou encore à l’haltérophilie.» Pour lui, le public a été aussi exceptionnel que les athlètes.

Et justement, comment a-t-il vécu ces moments ? «Parfois, c’était des pics de stress. Et à d’autres, des moments très intenses. J’ai aussi rencontré des soucis comme au foot. Toutefois, je suis satisfait de l’accueil que les hôteliers ont réservé à tous ceux qui ont été dans leurs établissements.» Selon lui, Maurice n’a pas à rougir de son hospitalité.

Coup de main aux Maldives

Alors que la page de cette 10e édition se tourne, pour lui, aussi, elle va bientôt prendre fin. «Il me reste encore cinq mois pour tout boucler au sein du COJI. Il faut mettre un peu d’ordre dans certains dossiers et comptes. Il nous reste un magazine souvenir à compléter. Nous y travaillons avec une équipe réduite. Ensuite, ma mission s’arrête là…»

Pourtant, son nom est évoqué sur d’autres dossiers à responsabilité dont l’organisation prochaine des Jeux de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’océan Indien qui se tiendront à Maurice. Jean- Pierre Sauzier balaie toutes ces rumeurs d’un revers de main. «J’ai également entendu cela mais je peux vous dire que ce n’est pas vrai. Je vais reprendre le cours de ma vie et mes habitudes à l’achèvement de mon contrat. J’ai aussi entendu que j’irai faire de la politique mais je tiens à préciser que je n’ai pas été approché politiquement.»

Toutefois, il compte donner un coup de main aux Maldives pour l’organisation des prochains JIOI. «Je pense que c’est au dernier pays qui a organisé les Jeux d’avoir la responsabilité de leur venir en aide. De toute manière, ils nous ont demandé notre aide pour faire de leurs Jeux une réussite.»