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Partielle n°7: calme plat à Piton–Rivière-du-Rempart

31 août 2019, 17:50

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Partielle n°7: calme plat à Piton–Rivière-du-Rempart

On ne dirait pas qu’une élection est prévue le 13 novembre dans la circonscription n°7 à voir l’ambiance terne qui y règne. Affiches et oriflammes, éléments du folklore électoral, sont absentes de cette campagne.

Quinze jours après le Nomination Day dans le cadre de la partielle à Piton–Rivière-du-Rempart (n°7), le quotidien des habitants de cette circonscription n’a pas changé. Si bien qu’il n’y a aucun signe que 26 candidats se sont inscrits officiellement à la Commission électorale pour briguer une place au Parlement.

D’ailleurs, une petite tournée dimanche nous a démontré que les villageois ne parlent pas de cette partielle. Il n’y a pas d’affiches, encore moins d’oriflammes, généralement très visibles après l’exercice d’un Nomination Day.

Qu’en pensent les candidats ? Dès que nous avons appelé Anil Bachoo, le membre du Parti travailliste, il a lancé : «Péna nanyé. Mo ladverser inn give up. Mo pé atann li dé pié ferm. Si li koumans fer kanpagn, mo koumansé mwa aussi.»

Dans l’entourage de Vikash Nuckcheddy, on assure qu’il est fréquemment présent dans la circonscription, mais souvent pour des réunions sociales ou religieuses. Cela est confirmé par Bizlall Mohess, ancien président du conseil de district de Rivière-du-Rempart, qui soutient le Mouvement socialiste militant (MSM). À deux reprises, dit-il, il a croisé le candidat dans des cérémonies de prière. «Je lui ai parlé et il me donne l’impression qu’il ne sait pas lui-même si cette partielle aura lieu ou pas. Alors, comment voulez-vous que les villageois s’intéressent à cette élection ?» se demande-t-il.

Un fidèle de Vikash Nuckcheddy avance que le candidat, tout en ayant des doutes sur la tenue de cette élection, ne veut pas trop dépenser son énergie et encore moins son argent. «Il se réserve plutôt pour les élections générales, car il a toutes les chances d’être aligné par son parti.»

Chand Bhogun, l’activiste le plus connu du MSM à Rivière-du-Rempart trouve lui aussi que rien ne prévoit qu’il y aura une joute électorale le 13 novembre dans cette circonscription. D’ailleurs, aucune réunion n’est prévue chez lui dans les jours à venir.

Quant aux candidats indépendants, ils semblent qu’ils ne croient pas à la tenue de cette élection. L’un d’eux, Deyvindrah Sanasay, ancien assistant directeur de l’Éducation qui habite à Poudre-d’Or-Hamlet, fait ressortir qu’il rencontre de temps en temps des gens dans des marchés et dans les rues, mais qu’il n’aperçoit pas les autres candidats.