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Metro Express: des trains à 15 minutes d’intervalle

3 septembre 2019, 20:30

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Metro Express: des trains à 15 minutes d’intervalle

Peu après le soft launch du 30 septembre, quatre trains assureront le service entre Rose-Hill et Port-Louis. Chaque rame du métro transportera 307 passagers, soit 229 places debout et 78 places assises. À quel intervalle les usagers du métro pourront-ils emprunter le nouveau mode de transport ?

«Pour les premières semaines, nous allons opérer avec un minimum de quatre trains. Avec l’arrivée progressive des autres trains, nous allons optimiser nos opérations dans l’intérêt de nos passagers. Nous sommes confiants que nous allons fournir un bon service pour la phase I. Notre équipe travaille de concert avec les Singapouriens de SMRT pour la mise en place des opérations qui soient complètes et exhaustives», explique-t-on du côté de Metro Express Ltd (MEL).

Et quid de la période d’attente entre les trains ? Des sources proches du dossier précisent que, dans l’immédiat, l’intervalle entre l’arrivée des trains sera de 15 minutes. Dans trois mois, soit en décembre, la fréquence entre les métros devrait être réduite de 10 à 12 minutes. «D’ici décembre, il est prévu que huit trains soient opérationnels. Ce qui explique que l’attente sera moins longue.» Dans un an, elle devrait être de 8 minutes. Finalement, lorsque le projet sera opérationnel entre Curepipe et Port-Louis, la fréquence de l’arrivée d’un train sera de 5 à 6 minutes. Le temps d’arrêt sera, quant à lui, d’environ 30 secondes. «Les voyageurs devront être formés comme à l’étranger. Ils auront 10 secondes pour descendre et 10 secondes pour monter.»

Mauricio IV & V sont là

Hier, lundi 2 septembre, deux nouveaux trains – Mauricio IV et V – ont débarqué du Hoëgh Detroit. À partir du 23 septembre, MEL amorcera le dernier virage concernant les tests. En effet, un essai final (trial run) sera effectué sur tout le tracé entre Rose-Hill et Port-Louis pendant la troisième semaine. C’est ce qu’a affirmé Das Mootanah, Chief Executive Officer (CEO) de MEL, lors du débarquement de Mauricio IV et V, hier.

«Ce sont des train captains singapouriens et ceux de Larsen & Toubro qui seront aux commandes. Le trial run sera effectué sur tout le parcours à vitesse variable, jusqu’à la vitesse maximale de 70-80 km/h.» Pendant cette période, l’intégration globale du système sera testée. Le but est de savoir si tout le système, notamment informatique et électronique, est en harmonie avec les Light Rail Vehicles et l’Operation Control Centre, basé au dépôt de Richelieu.

Quant à Mauricio III, il est attendu en octobre. Pourquoi débarque-t-il après ? «C’est un prototype. Tous les tests sont effectués sur ce train. C’est le même logiciel qui sera mis à jour sur les autres trains», fait ressortir le Project Manager, Dharminder Mungrah. Il est prévu que deux trains vont débarquer chaque mois, jusqu’à ce que le nombre de 18 Light Rail Vehicles, qui desserviront le tracé Curepipe-Port-Louis, soit atteint. Les deux premiers trains poursuivent actuellement des tests statiques et dynamiques au dépôt de Richelieu. Ceux-ci consistent à vérifier les caractéristiques du train, la climatisation, l’ouverture et la fermeture des portes et la vitesse qui sera par la suite progressive.

Jeudi, Mauricio a fait sa première grande sortie entre Richelieu et Barkly à une vitesse de 5 km/h. Ensuite, pendant le week-end, son petit frère Mauricio II et lui ont fait une balade dans le périmètre du dépôt. Dans les semaines à venir, ce sera au tour de Mauricio IV et V de subir une batterie de tests statiques et dynamiques. D’ailleurs, un protocole a été mis en place par le constructeur Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles sur la fréquence des tests à effectuer sur ces trains.

Pour rappel, tous les tests devront être terminés le 22 septembre avant le trial run.

Risques en temps de pluie

<p style="text-align: justify;">Des excavations ont été faites à Chebel pour que les trains puissent passer sous la route. Mais ces parois ont attiré l&rsquo;attention des professionnels de l&rsquo;ingénierie, après leur découverte, jeudi, lors des tests dynamiques. Ces derniers s&rsquo;accordent à dire que ces parois représentent un danger. La terre et la boue peuvent dévaler et recouvrir les rails, surtout à l&rsquo;approche des pluies d&rsquo;été. Si, du côté de<em> Larsen &amp; Toubro (L&amp;T)</em>, l&rsquo;on affirme qu&rsquo;un grillage sera installé pour protéger le tracé, la réponse de MEL était attendue. Interrogé hier, Das Mootanah dira simplement qu&rsquo;il y aura de la végétation pour stabiliser la pente, tout comme c&rsquo;est le cas à La Butte. De plus, un système de drains a été installé par L&amp;T de Chebel à Coromandel pour que l&rsquo;eau de pluie puisse circuler.</p>