Cette famille ne sait plus sur quel pied danser à cause de sabots. Il faut dire que les nouveaux voisins sont plutôt bruyants et incommodants.

La famille Ramchurun ne sait plus à quel saint se vouer depuis deux mois environ. Cela, depuis qu’un de leurs voisins a fait installer une ménagerie, enfin une chèvrerie juste en face de leur maison, à Fond-du-Sac. Selon Anil Ramchurun, des dizaines de cabris y ont pris leurs aises et leur «parfum» empeste.

«Nepli kapav respiré. Sirtou ki mo ena enn mama malad. Li pa fasil ditou. Li pe pli malad ek sa», affirme le fils. Pour pourvoir rester à la maison sans que leurs narines ne tombent malades, ils sont contraints, disent-ils, de fermer toutes les fenêtres. «Komié tan pou alé koumsa ?»

Des démarches, cette famille en a entamées plusieurs. À deux reprises, explique Anil Ramchurun, il s’est rendu en compagnie de sa mère âgée - au conseil de district de Pamplemousses, pour porter plainte. Cela n’a, soutient-il, rien changé, malgré la visite des officiers de cette instance sur place. «Komié kou nou pou kapav alé vini la ?»

Il décide donc de se tourner vers la police de l’environnement. Des officiers de cette unité se sont également rendus sur les lieux mais aucune action n’a été prise jusqu’ici. Selon le sergent Raj Doolooa, de la police de l’environnement, la loi autorise quelqu’un à élever 20 chèvres au maximum, même dans une zone résidentielle, sous couvert que les conditions d’hygiène soient respectées. «Dans ce cas précis, quand nous sommes partis sur place, il n’y avait pas la moindre odeur. Aster misié-la pou bizin tourn li ver saniter…»

Pour ce qui est du propriétaire de ces animaux, il n’était pas joignable quand nous sommes allés sur place.