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Porlwi by Light renaît… à La Réunion
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Porlwi by Light renaît… à La Réunion
Des illuminations, de la musique, du street art, du street food, pour «célébrer le vivre ensemble ». C’est le programme du festival Réunion Métis. Il aura lieu du vendredi 27 au dimanche 29 septembre à Saint-Paul, dans l’ouest de l’île soeur. En plus d’avoir été inspiré par Porlwi by Light, les organisateurs réunionnais ont fait appel au Collectif Porlwi.
Astrid Dalais du Collectif Porlwi est catégorique. «Il ne faut pas faire d’amalgame. Ce n’est pas Porlwi by Light qui continue.» Réunion Métis est un projet qui appartient à l’île soeur. L’avant-première de ce festival est prévue ce week-end du vendredi 27 au dimanche 29 septembre, au débarcadère de la ville de bord de mer, Saint-Paul.
Plusieurs éléments majeurs de Réunion Métis rappellent les trois éditions (2015, 2016, 2017) du festival de culture contemporaine Porlwi. À commencer par son inspiration. Pascal Thiaw Kine, Chief Executive Officer du groupe Excellence – E. Leclerc – La Réunion a assisté à Porlwi by Light. Cet «homme du secteur privé», explique Astrid Dalais, est notamment à l’origine du fonds La Réunion des Talents, en plus d’avoir ouvert l’Espace Culturel en 2016 et l’atelier multiculturel Kab’Art en 2018.
«Pilier» du festival Réunion Metis, il a pris contact avec les organisateurs du festival Porlwi «en disant qu’ils veulent faire pareil», raconte Astrid Dalais. «Nous sommes dans une logique d’accompagnement depuis un an et demi.» Une «logique» de partage de savoir-faire artistique sous forme de participation au comité artistique de Réunion Métis et de réalisation d’une installation lumineuse sur la plage de sable noir de Saint-Paul, entre autre.
Le point central de ce festival réunionnais : la collaboration entre les secteurs privé et public. Dans un contexte où «les subventions publiques diminuent beaucoup» et où «le monde artistique a besoin du privé», analyse Astrid Dalais. Dans une île soeur «très équipée» et «très avancée en matière de festivals». Une île dotée d’écoles de métiers et d’une programmation culturelle «plus étoffée qu’à Maurice». Pourtant, «c’est la première fois qu’a lieu une telle collaboration public-privé à La Réunion», souligne-t-elle.
Principale différence entre les deux îles : «Là-bas, le secteur public sait qu’il a un rôle à jouer sur le plan de la culture», affirme Astrid Dalais. Une responsabilité pas uniquement financière «mais à tous les niveaux. Ce sont les politiques culturelles qui influencent la fécondité des projets». Si, au fil des éditions du festival Porlwi, la société civile et divers partenaires ont adhéré au projet, «il a manqué la volonté du gouvernement». Résultat, le festival s’est arrêté au bout de trois éditions.
Il ne faut pas compter sur un éventuel retour en terre mauricienne ? «On reviendra le jour où cette volonté sera là», assure Astrid Dalais.
Ce qui reste du festival Porlwi
<p style="text-align: justify;">Des murs habillés de fresques, l’installation écologique l’Escalier Rouge d’Oliver Maingard à côté de l’ex-Hôpital Militaire. Héritage tangible du festival Porlwi. What else? «Il y a maintenant trois galeries d’art dans la ville», s’enthousiasme Astrid Dalais.<em> «Le festival a impulsé une dynamique qui dépasse nos frontières.» </em>Elle affirme que <em>«toutes les semaines nous recevons du courrier d’artistes et de chercheurs. Ce n’est pas quelque chose qui s’est arrêté. Le Collectif Porlwi est toujours là».</em></p>
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