Hier, lundi 23 septembre, ont débuté les cinq sommets de haut niveau sur le climat à la 74e Assemblée générale des Nations unies (ONU), sur laquelle les yeux de la planète entière sont braqués. L’ambiance y est particulière et la sécurité à New York, en général, est montée d’un cran avec un dispositif bien rôdé et renforcé autour de l’ONU.

L’une des transformations notables demeure l’interdiction d’accès à la 1st Avenue, à l’est de Manhattan, le long des bâtiments de l’ONU et la fermeture d’une dizaine de rues perpendiculaires, sauf pour les forces de l’ordre qui y ont accès. Plusieurs groupes de presse internationaux, dont l’express, sont présents. Au total, 3 000 journalistes ont bénéficié d’une accréditation.

Mais celle-ci n’ouvre pas facilement toutes les voies. Les journées commencent tôt, pour éviter les longues files d’attente. Le stress et la poussée adrénaline sont à leur maximum.

Seuls une soixantaine des 136 chefs d’État et de gouvernement attendus à New York cette semaine ont participé, hier, au premier sommet sur l’urgence climatique. Aucun discours d’un représentant de Maurice, quoique le pays est directement concerné par le dernier des cinq sommets, en l’occurrence l’examen à miparcours de la «Voie à suivre de SAMOA».

Celle-ci vise à soutenir le développement durable des petits États insulaires, considérés comme les plus vulnérables étant donné leur petite taille ou leur exposition aux défis environnementaux, qui seront bien entendu traités lors des quatre autres sommets. Il faut souligner que, même si Pravind Jugnauth ne se rendra pas à New York, son nom figure toujours sur la liste des intervenants de vendredi.

Manisha DEENA
(de New York)