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Montagne-Longue: Bhoowan Bagwant, «La patate douce est mon digne gagne-pain»

21 octobre 2019, 17:28

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Montagne-Longue: Bhoowan Bagwant, «La patate douce est mon digne gagne-pain»

Bhoowan Bagwant est planteur de patate douce depuis plus d’une dizaine d’années. C’est surtout à l’occasion de la fête Divali, qui approche, que son travail rapporte le plus.

Qui dit Divali dit aussi gâteaux à la patate. D’ailleurs, le gato patat a une valeur symbolique quand arrive la fête de la Lumière. Au cœur de Montagne-Longue, les champs de patate sont nombreux. Plusieurs habitants y gagnent leur vie grâce à ce tubercule.

Bhoowan Bagwant, 57 ans, possède son propre karo de patate douce. Lorsque nous le rencontrons, il en récoltait déjà pour la vente. Ce célibataire confie qu’il cultive ce tubercule depuis plus de dix ans et qu’il en fait la récolte deux fois l’an. Le planteur explique qu’il a eu une vie très dure dans le passé, ce qui fait qu’il ne s’est jamais marié.

«J’ai travaillé pour d’autres personnes avant de me mettre à mon compte. Nous n’avons pas une maison à nous. J’ai dû m’occuper de mes deux sœurs. Aujourd’hui, je veille sur ma vieille maman.» Le quinquagénaire avance que le travail de la terre n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire. «Il faut être patient et courageux. Mais une fois la récolte terminée, le planteur est soulagé.»

Selon notre interlocuteur, la culture de patate douce est plus ou moins facile. Une fois les plantes repiquées, il faut attendre trois mois avant la récolte des patates. Par rapport aux semailles, il dit qu’avant de semer, il faut désherber le terrain et le préparer à recevoir le sel. Ensuite, le cœur de la patate douce est ensemencé. Après trois mois, les patates douces sont prêtes à être récoltées.

Bhoowan Bagwant plante aussi de la patate chinoise et de l’arouille. «J’ai travaillé comme laboureur chez d’autres personnes. J’ai beaucoup appris. Et vous savez, en tant que planteur, je suis reconnaissant à ces plantes qui me permettent de subvenir aux besoins de ma famille. La patate douce me permet de gagner dignement ma vie.»

Notre interlocuteur explique aussi que pendant cette période de la fête de Divali, il est très sollicité par les gens, qui cherchent sans cesse la patate douce. «Le gâteau fait de patate douce est sans doute le plus attendu durant la célébration de Divali. Et c’est pendant cette période que j’en vends le plus.»

Le quinquagénaire commence à travailler à 6 h 30 le matin et s’arrête aux environs de 11 heures. Actuellement, il vend ses patates douces à Rs 12 le demi-kilo.