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Rivière-des-Galets: le corps de Moniksha, 15 ans, retrouvé
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Rivière-des-Galets: le corps de Moniksha, 15 ans, retrouvé
C'est vers 8 heures 30 ce mardi 22 octobre que le corps de la collégienne a été retrouvé à environ un kilomètre de la plage par la NCG. La mer démontée à Rivière-des-Galets, hier, mettait à rude épreuve la grosse opération de sauvetage pour retrouver Moniksha Balgobin, 15 ans, disparue depuis dimanche après-midi, après avoir été emportée par une forte houle à l’îlot Sancho. L’habitante de Laventure, Flacq, était en excursion avec ses parents.
L’inspecteur Seewoosaha de la National Coast Guard (NCG) explique que, depuis le lever du soleil, ses officiers se sont rendus sur les lieux pour commencer des recherches. «Un gros bateau de la NCG de Souillac est arrivé sur les lieux. On a mis à l’eau deux petits crafts et des plongeurs pour rechercher la jeune fille. Des volontaires comprenant des pêcheurs professionnels ont coopéré sur le terrain. L’Helicopter Squadron a survolé les alentours mais il n’a pas retrouvé le corps. Une deuxième recherche a eu lieu vers 14 h avec le commando de la marine de la NCG pour un effort supplémentaire.» Les recherches se poursuivent aujourd’hui.
Les parents de l’adolescente disparue, présents sur les lieux, attendent désespérément que l’on retrouve le corps de leur fille. Le père, Deoraj Balgobin, nous raconte l’incident. «Nous avons fait une excursion en famille en passant par Flic-en-Flac, le Morne et on est arrivé à Rivière-des-Galets vers 16 heures. Les enfants ont dîné en premier et avaient l’intention de faire un tour sur l’îlot Sancho. Après à peine 10 minutes, j’ai entendu une voix qui hurlait et j’ai reconnu la voix de ma fille aînée qui m’a prévenu que sa soeur avait été emportée par les vagues.»
Et d’ajouter : «Selon son témoignage, elle m’a dit qu’un de mes deux neveux qui étaient sur place a également été emporté mais qu’il a réussi à s’accrocher à un rocher. Ma fille était déjà dans l’eau quand je m’y suis jeté pour la secourir, mais elle était déjà à l’autre extrémité de l’île.» Deoraj Balgobin explique qu’il travaille sur un bateau de croisières et qu’il est rentré depuis peu au pays pour passer du temps avec sa famille. Aujourd’hui, il est dévasté par la disparition de sa cadette. «Je demande aux autorités de revoir les panneaux de sécurité de cet îlot afin qu’il n’y ait pas d’autres victimes. Ce lieu est dangereux avec de grosses vagues qui déferlent.»
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