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Seety Naidoo, candidat de l’Alliance Morisien au n°19: «un slip of the tongue (…) cela arrive à tout le monde»
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Seety Naidoo, candidat de l’Alliance Morisien au n°19: «un slip of the tongue (…) cela arrive à tout le monde»
Regrettez-vous ce lapsus où, à Souillac, le lundi 14 octobre, vous parliez d’alliance MMM-ML au lieu de MSM-ML ?
Vous dites que c’est un lapsus. Effectivement, cela a été un. Un «slip of the tongue» comme on dit. Cela arrive à tout le monde. Mais je me suis rattrapé par la suite. C’est tout.
Néanmoins, un lapsus peut coûter cher. Un candidat potentiel de votre alliance (NdlR, Dev Kowlessur) a été écarté, au no12, a priori pour une faute jugée impardonnable par son leader.
Sans commentaires.
Alors qu’on croyait que vous alliez vous présenter au no13, Souillac–Rivière-des-Anguilles, un terrain que vous avez commencé à labourer depuis deux ans, voilà qu’on annonce votre candidature au no19, Stanley–Rose-Hill. Pourquoi ?
Il n’a jamais été question de ma candidature au no13. Ma présence dans cette circonscription s’explique par mon engagement social sur le terrain, ce que je continue d’ailleurs. En plus, j’avais la responsabilité de mettre en place des cellules politiques dans cette circonscription, ainsi que dans trois autres, nommément au no14 (Savanne–Rivière-Noire), au no17 (Curepipe–Midlands) et à Stanley–Rose-Hill. Ce qui a été fait.
Qu’est-ce qui explique votre présence parmi la liste des candidats de l’Alliance Morisien au no19 ?
C’est mon leader, Ivan Collendavelloo (NdlR, leader du Muvman Liberater), qui m’a demandé d’être son colistier dans cette circonscription, au retour d’un voyage, il y une dizaine de jours. Je n’ai pas refusé, ayant pris cette offre comme un challenge personnel. De toute façon, Stanley–Rose Hill n’est pas une circonscription étrangère pour moi. J’étais dans l’équipe de campagne d’Ivan Collendavelloo, en 2014. Mais de là à dire que je serais un jour candidat dans cette circonscription, ce n’était absolument pas dans mes intentions.
Comment se présente le feedback sur le terrain ?
Très bien, car je ne suis pas nouveau dans cette circonscription. D’ailleurs, je suis moi-même originaire d’une banlieue de Rose-Hill, notamment Trèfles. Personnellement, être candidat au no19 est une suite logique de mon engagement social sur le terrain. Par ailleurs, je suis encadré dans cette campagne par un vieux routier de la politique, en la personne d’Ivan Collendavelloo, et par Fazila Daureeawoo, qui a l’expérience du terrain au no19. Nous avons également le retour de deux anciennes militantes qui nous épaulent, nommément Jenny Mootealloo et Lysis Ribot, et de tant d’autres encore.
On affirme que vous avez recruté beaucoup d’agents politiques du ML au sein du CEB, dont vous étiez jusqu’à récemment Chairman et aussi au sein d’autres organismes opérant sous la tutelle du Premier ministre adjoint et candidat dans cette circonscription. Vos commentaires ?
Je ne cache pas qu’on a donné du travail aux habitants de cette circonscription. Mais ces emplois ne sont pas limités seulement au CEB ou aux autres institutions d’utilités publiques, telles que la CWA ou la Wastewater Management Authority. Nous avons permis à de nombreux jeunes, qualifiés, d’être embauchés dans la force policière et dans les services hospitaliers. Je ne vois pas pourquoi on devrait être critiqués pour cette démarche quand on sait pertinemment bien que la circonscription avait été marginalisée et abandonnée pendant des années. Les habitants de cette circonscription étaient carrément des exclus du développement de Maurice.
Depuis 2014, le no19 respire, avec des changements visibles au niveau des infrastructures physiques, avec notamment le Metro Express et, demain, un nouveau marché à la place du stade de Rose-Hill.
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