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Métier traditionnel: c’est en forgeant qu’on reste forgeron
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Métier traditionnel: c’est en forgeant qu’on reste forgeron
C’est un travail des plus éreintants et où l’on peine à trouver de la relève. Le fait est que l’on parle aussi très peu du métier de forgeron. Rencontre avec Antoine Yvon.
Il était encore adolescent lorsqu’il a commencé à apprendre le métier de forgeron. Au début, c’était pour se faire des muscles. «Mo ti pe kontan tap feray pou gayn gro lebra ek vinn inpe kosto», lance Antoine
Yvon. Mais peu à peu, il est tombé amoureux de ce métier, qui s’est perpétué de génération en génération au sein de sa famille.
À l’entrée de son petit atelier, à Palmar, trône un panneau arborant l’inscription «Le métier d’Or». Une profession qui, dit-il, se fait effectivement aussi rare que l’or fin. Face à une clientèle qui ne cesse de s’effriter, Antoine Yvon a dû élargir sa palette d’activités.
Tailleur de pierre ou maçon
Il est occasionnellement tailleur de pierre ou maçon. Il reçoit également des commandes pour la fabrication d’autres outils ou pour des articles en fer forgé. Nous l’avons rencontré dans son atelier, en pleine concentration, lors de la fabrication d’une paire de tenailles.
Debout devant le fourneau, il est tout en sueur. En le regardant œuvrer, on se rend compte que ce métier a effectivement fait de lui un costaud. Il a grandi en admirant son père, Yves, et ses oncles exercer ce métier de forgeron. Il entend le pratiquer également aussi longtemps que possible puisque, pour lui, il s’agit d’un héritage familial qu’il compte préserver à tout prix.
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