«Il a assassiné la démocratie.» «Pli gran coupab sé Pravind Jugnauth, le Muvman Liberater (ML) et le gouvernement.» Face à la presse ce jeudi 31 octobre, Rezistans ek Alternativ par la voix de Michel Chiffonne est revenu sur le rejet de candidature de ses membres pour ces élections. Les différents orateurs ont appelé à un vote sanction contre Pravind Jugnauth.

«Pravind Jugnauth, le MSM et le ML ont fait reculer le pays. Ils ont violé la convention des Nations unies. Ils vendent le pays bout par bout ek bann miliarder. Mem rod vann passport. Sé Rezistans ek Alternativ kinn empes sa arivé», clame Michel Chiffonne. Des propos auxquels fait écho Kugan Parapen.

Ce dernier d’ajouter que ceux qui comptaient voter pour Rezistans ek Alternativ devraient voter pour des candidats dont les mesures sont semblables à celles du groupe. Il a brossé un tableau des différents domaines qui méritent d’être améliorés.

Ainsi, «nu demann élimination déclaration communal dan élection général e nu demann amenn de lavan enn system de représentation proportionnel ek enn seuil de 5 %». Il faudrait également interdire le financement des partis politiques par le secteur privé et les barons, (de la drogue ou des courses). «Nu osi pé propoz bann nouvo protocol pu bann board institutions publik truv zot indépendancs. Nu pe demann osi ki la MBC placé sou control démocratik pu promouvoir information credib.»

Le respect de la nature ou encore la drogue sont également des aspects clés à traiter, selon Rezistans ek Alternativ. «Okenn pays pann kapav eradik la drog. Pravind Jugnauth  li li pou kapav ? Bann ONG depi des ané pé dir gouvernma sazn fusil depol. Support dont punish», a ajouté Kugan Parapen.

Au sujet de l’industrie touristique, Rezistans ek Alternativ est d’avis qu’il faudrait venir à bout des ‘All inclusive package’ dans les hôtels. Car «seuls les groupes hôteliers profitent. Les touristes ne quittent plus les hôtels. Il faudrait qu’une partie de l’argent soit versée aux villages touristiques avoisinants.»

Au chapitre du système éducatif, «35 à 40 élèves dans une classe, ce n’est plus possible. Il n’en faudrait que 20. Et il faudrait venir à bout de la compétition et inciter davantage à la coopération.»