Quand on est la crème de la scène musicale et qu’on chante dans une communion, on peut l’étaler ! Depuis une semaine, la vidéo de Dr Boyzini renversant un gâteau fait le tour de la Toile. Moqueries, commentaires en tout genre et mèmes, ont grimpé comme une pièce montée. Le principal concerné et la famille organisatrice de la fête l’ont pris avec humour. D’ailleurs, cet incident a inspiré le chanteur…

«Cheri gato-la na pa mwa kinn zeté, kan laflam-la monté, latab vibré é letan mo trap gato mo isi mo deviré…» Après Salmi pilon poul voici ce que vous entendrez à partir de ce lundi 4 novembre. Suite à l’incident du dimanche 27 octobre, lors d’une fête de communion à laquelle il se produisait, Dr Boyzini a créé un nouveau tube. Il sera disponible dès demain. Mais que s’est-il passé exactement ce soir-là ?

Tout d’abord, le chanteur estime qu’il est important de savoir qu’il ne s’agissait pas d’un mariage mais d’une première communion. «C’est la famille d’une de mes danseuses et d’un basiste que je connais. En fait, quand je suis monté sur le podium, j’ai vu le gâteau tomber. Là, j’ai essayé de le rattraper. Il est allé à gauche et moi à droite», explique Dr Boyzini avec toute son originalité. «Dan gos, dan drwat, fodé geté kouma li alé…» aurait-il pu chanter ! Depuis, il en rit et a même demandé à ses fans de ne pas se fâcher si les gens «pran nisa».

Jean-Pierre Vilbrun, le papa de la petite fille qui a fait sa première communion ce jour-là, estime pour sa part garder un très bon souvenir de cette soirée. «On l’aime bien ! D’ailleurs, c’est pour cela qu’on l’a invité à chanter. Nous ne sommes pas fâchés, bien au contraire. Nou bann dimounn kontan amizé ek riyé.»

Jean-Pierre Vilbrun raconte que ce gâteau de trois étages n’est pas tombé qu’une fois ce jour-là. Plus tôt, dans la journée, un enfant l’avait jeté et un pâtissier de la famille s’était chargé de le remettre en place. Cependant, quand Boyzini est venu chanter dans la soirée, il a voulu «danser» aussi et «touch the dancefloor». Résultat : le gâteau n’a jamais pu être goûté. «Mais ce n’est pas grave, nous célébrerons nos noces d’argent bientôt et Boyzini sera invité…» tient à affirmer Jean-Pierre Vilbrun. Peut-être faudrait-il commander le gâteau en «sima kolos» !