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Malformation cardiaque: les parents de Léa rongés par l’inquiétude
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Malformation cardiaque: les parents de Léa rongés par l’inquiétude
Ricardo et Caroline Sambacail ont le cœur en miette et l’esprit fatigué. Leur fille, Léa, âgée de 3 mois, est aux soins intensifs à l’hôpital Manipal à Bangalore en Inde. Depuis trois semaines, les fonds qu’ils ont reçus du gouvernement mauricien sont épuisés. Désespérés, ils ont besoin d’aide pour que la petite puisse finir son traitement.
30 000 roupies par jour. C’est la somme que coûtent les soins de Léa. Ricardo Sambacail, qui est rentré de l’Inde il y a une semaine explique que chaque jour est un nouveau défi pour trouver cet argent. «Je suis rentré car nous n’avons pas d’argent pour rester tous les deux avec Léa. J’ai préféré rentrer pour reprendre le travail», explique ce maçon de 28 ans. Sa femme, Caroline Sambacail, est restée au chevet de la fillette.
Selon Ricardo Sambacail, son épouse est vraiment angoissée. Entre la pression financière et voir pleins d’appareils reliés au petit corps de Léa, Caroline Sambacail a du mal à tenir le coup psychologiquement. « Des internautes nous ont aidés mais il nous faut encore de l’argent car elle encore un long traitement à faire.»
Les problèmes médicaux de Léa ont débuté à sa naissance. Alors qu’elle avait deux jours, les médecins avaient décelé une malformation cardiaque majeure. La nouvelle est tombée comme un coup de massue pour ses parents, surtout qu’ils avaient déjà perdu un enfant de sept mois dans le passé.
Aussitôt la malformation découverte, les démarches sont entamées. Le ministère de la Santé leur a subventionné Rs 500 000 et Léa, accompagnée de ses parents, se rendent en Inde.
Toutefois après deux mois sur place, les médecins de Manipal expliquent à Caroline et Ricardo Sambacail que la petite ne pourra pas se faire opérer tout de suite car elle ne fait que 2.4 kg. Rongés par l’inquiétude, les deux parents et leurs fille rentrent à Maurice. Ils sont repartis en Inde il y a quelques semaines. Sur place, la situation se complique.
«Lors de l’opération du cœur, les chirurgiens ont découvert que Léa avait les poumons collés. Ils ont dû effectuer une autre chirurgie. Ces deux opérations ont épuisé les subventions du ministère et nos économies» confie Ricardo Sambacail.
Ricardo et Caroline sont inquiets à l’idée que Léa devra rentrer sans pouvoir terminer son traitement. Perdre un enfant encore est impensable pour ce couple et pour leur fille aînée, Sophia, âgée de trois ans. « Caroline, Sophia et moi-même ne voulons pas perdre Léa. Nous avons tant de choses à vivre ensemble… »
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