Son combat, dit-il, est pour ceux qui n’ont pu voter pour ces élections. Salim Muhty a de nouveau rencontré le commissaire électoral, Irfan Rahman ce lundi 18 novembre. Le but, ajoute-t-il, n’est pas de faire de la démagogie. Mais «ena dimounn zot droit constitutionnel inn bafoué. Nou pé laguer lor la. Sa bann dimounn la pé réklam zot drwa de vot», souligne le porte-parole d’une dizaine de citoyens concernés par cette affaire.  Ce dernier de poursuivre qu’il entend poursuivre les discussions avec la commission électorale afin d’y trouver un éclairage.

Pour Salim Muthy, il faut que cette situation ne se répète pas et que des mesures soient prises en ce sens. D’où le fait qu’il réclame plus de pouvoirs pour la commission électorale afin qu’elle puisse apporter les amendements nécessaires. 

La découverte de bulletins de vote retrouvés hors des centres de vote a aussi été évoquée au cours de cette réunion. «C’est très grave. La police fait son enquête mais nous suivons la situation de près.» 

Quant aux bulletins bien rangés dans l’urne, «Madam la éna enn long connaisans dan elektion. Linn anvi termin so travay en boté». C’est du moins ce qu’a expliqué la commission électorale. 

Pour Salim Muthy, «hormis ces deux bulletins de vote, il n’y a rien de concret pour contester ces élections». Il lance toutefois un appel à ceux qui affirment détenir des preuves : qu’ils viennent de l’avant et ne conservent pas l’anonymat. 

Autre polémique évoquée : la présence d’agents politiques dans les salles de vote. «Gramatin meme monn gayn enn cas. Enn dimounn pa ti dakor ar sa…»

Le commissaire électoral devrait également entendre le leader du PMSD, Xavier Duval, après Salim Muthy. Toujours dans le sillage de ces bulletins de vote retrouvés…