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Rivière-du-Rempart: le «roti» à la vapeur de Max Valayoothan
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Rivière-du-Rempart: le «roti» à la vapeur de Max Valayoothan
Il a pris la relève de ses parents, il y a deux ans. Depuis, Max Valayoothan commercialise des «rotis» au Gandhi Square, à Rivière-du-Rempart. Rencontre.
Les Mauriciens sont toujours à la recherche des «bon baz roti». Toutefois, à Rivière-du-Rempart, les habitants n’ont besoin d’aller trop loin. Les rotis de Max Valayoothan en font saliver plus d’un.
À l’âge de 26 ans, notre interlocuteur n’a jamais pensé qu’il vendrait des rotis à la place des taxis à Rivière-du-Rempart. Lui, qui a vécu sept ans en Australie pour ses études, confie qu’il ne veut pas rester à Maurice. Il compte tout quitter pour s’installer en Australie… un pays qu’il aime tant.
Max Valayoothan détient une licence en Business Management and Hospitality. Il laisse entendre qu’il est aussi un chef qualifié. «Une fois que j’ai quitté Maurice pour l’Australie, j’ai vite compris qu’il y a un monde de différences entre les deux pays. À l’étranger, il y a des opportunités qui se présentent et il ne faut pas perdre de temps pour saisir ces occasions. Mon frère est toujours en Australie. À présent, je travaille très dur pour le rejoindre», confie-t-il.
«Quand je suis rentré au pays, je ne savais quoi faire. Rien n’était pareil. Mon père aura bientôt l’âge de la retraite. Du coup, j’ai demandé à mes parents de me laisser prendre la relève de l’entreprise familiale. Me voilà, en train de gérer celle-ci, qui existe depuis plusieurs décennies déjà», raconte le jeune entrepreneur.
Cela fait deux ans que Max Valayoothan vend des rotis à la place taxis. Quand il était en Australie, il travaillait pour un restaurant portant l’enseigne Barbecue Grill. Aujourd’hui, il rêve de devenir restaurateur.
«J’économise sou par sou pour pouvoir réaliser mes plus profondes aspirations. Je sais déjà comment gérer une entreprise et je suis également un chef qualifié… je veux devenir restaurateur.»
Appareil spécial
Les rotis de Max Valayoothan sont sans conteste différents. Interrogé, il fait valoir que ceux-ci sont cuits à la vapeur. Par ailleurs, il a un appareil spécial pour les arrondir. «Les gens aiment mes rotis parce qu’ils sont minces, cuits à la vapeur et surtout qu’ils sont chauds.» Il confie qu’il n’y a pas que les habitants de la région qui viennent chez lui.
Max Valayoothan explique que la préparation des ‘rotis’ commence à cinq heures du matin. Ce n’est que vers 10 heures qu’il arrive au Gandhi Square et se met à vendre ses rotis. Notre jeune entrepreneur ajoute qu’il a embauché deux personnes pour l’aider à vendre ses produits. Chaque roti acheté le rapproche de son rêve.
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