Sheikh Qalam, entrepreneur qui possède une société de photographie et gérant d’un restaurant, a été interrogée fort tard dans la soirée du mercredi 27 novembre par les limiers du Central Criminal Investigation Department (CCID) dans le cadre de l’enquête  du bulletin retrouvé dans la circonscription N°3 près de l’école  Idrice Goumany. 

Les enquêteurs ont débarqué au restaurant de Sheikh Qalam à Grand-Baie vers 23hrs et l’ont embarqué pour le questionner sur sa relation avec les députés Shakeel Mohamed et Eshan Juman. Ils ont aussi voulu savoir s’il a des affinités avec le Parti Travailliste. Sheikh Qalam a expliqué qu’il a été embauché par l’Alliance Nationale pour couvrir leurs rassemblements et activités pendant la campagne.  Il a relaté avoir une société et offre ses services à n’importe quelle personne qui le sollicite. Après trente minutes d’interrogatoire en présence de son homme de loi, Me Nadeem Hyderkhan, il a été autorisé à rentrer chez lui. 

Sollicité, Sheikh Qalam déplore la façon d’agir de la police qui a débarqué dans son restaurant à 23hrs.  «Je n’ai rien contre le fait qu’il ont besoin de m’interroger dans le cadre de l’enquête.  Il aurait pu m’appeler  à neuf heures pour dire qu’ils ont besoin de moi.  Pourquoi m’embarquer comme un criminel, surtout qu’il y avait  des personnes dans mon restaurant.  Mon épouse est toujours traumatisée après ce qui s’est passé», raconte Sheikh Qalam. 

Me Nadeem Hyderkhan condamne aussi la façon de faire de la police. «On aurait pu attendre le lendemain 9hrs pour avoir ces explications. Il ya aucune charge retenue contre Sheikh Qalam. Mon client n'est pas un criminel. Il avait juste un statement de moins de deux pages à donner» souligne l'homme de loi.