«Le volontariat pour un avenir inclusif.» C’est le thème choisi par les Nations unies cette année dans le cadre de la Journée internationale du volontariat. À Maurice, de nombreux jeunes sont activement impliqué dans divers ONG, au sein de différentes associations ou même à titre personnel afin de rendre la société meilleure. La parole à quatre jeunes volontaires.

Coraline Pounusami: « Ensemble, on peut faire des merveilles ». 

Coraline Pounusami, âgé de 23 ans est étudiante en architecte et urbanisme. Cette habitante de Quatre-Bornes est engagée comme membre actif du Lions Club. Elle s’intéresse aussi à la politique. Pour elle, il faut apporter un changement pour l’avenir des jeunes. «Je pense qu’il est temps que la jeunesse mauricienne se réveille. Il faut prendre des vrais engagements pouvoir les respecter. Je parle du volontariat, car il représente un pilier de notre survie. Nous devons nous engager à faire bouger les choses dès maintenant. Si nous mettons la main à la pâte ensemble, on peut faire des merveilles pour notre patrie.»   

Avinash Vashil Jasgray: « Les jeunes doivent mettre leurs compétences à la disposition des autres »

À 31 ans, Avinash Vashil Jasgray, passionné de politique, a déjà passé plusieurs années dans le domaine du social. Pour ce jeune social manager au sein d’une organisation non gouvernementale, il est important que les jeunes prennent conscience de l’importance des valeurs morales. «Les jeunes doivent raviver les valeurs d’antan, car la technologie ne fait que nous dissocier des autres. L’engagement au volontariat est une grande responsabilité, mais il apporte beaucoup de chose. Les jeunes doivent s’entraider pour une meilleure île Maurice.» 

Bhavish Dindoyal: « Il faut de la conviction et de la détermination»

Agé de 24 ans, ce jeune homme a décidé d’utiliser la plateforme de Mr India Worlwide Mauritius 2018 pour sensibiliser la population sur le cancer de l’ovaire. Très actif sur les réseaux sociaux, il estime qu’il est important pour la jeunesse de faire montre de détermination et de conviction afin de s’engager dans le social. «Un engagement au volontariat, c’est à vie. C’est ce qui permet de se serrer les liens les uns et les autres. J’ai un projet qui viendra prochainement, un ONG qui favorise le bien-être mental. La vie de tous les jours rend les gens malades et il faut pouvoir s’en sortir.  Stop Worrying Start Living, c’est ma prochaine mission sociale.»     

Behar Hussen Mohamed: « La technologie est l’allié des gens contre les fléaux sociaux. »

Connu comme inspecteur gadget à Forest-Side, Behar Hussen Mohamed est un jeune qui s’engage au niveau social. Âgé de 25 ans, il consacre son temps libre à la création de gadgets à partir de déchets électroniques. Selon lui, les jeunes doivent pouvoir utiliser la technologie avec distinction afin que cela ne devienne pas un instrument d’auto destruction. « La jeunesse mauricienne a tout ce qu’il faut pour se faire plaisir mais il nous manque des conseils. Les jeunes doivent pouvoir se trouver un passe-temps sain, une passion. Pourquoi ne pas utiliser la technologie ? Ca peut être un allié contre les fléaux sociaux. Il faut éviter de tomber dans les fléaux comme la drogue, la cigarette ou l’alcool. »