Le jockey Kersley Ramsamy sort de son silence après avoir suivi le Week-end international des courses le samedi 30 novembre et le dimanche 1^er décembre en simple spectateur alors que son nom figurait au programme. Il rejette catégoriquement, dans une plainte logée en Cour suprême, ce jeudi, l’argument de l’organisateur des courses, selon lequel il s’était désisté à quelques heures du début du Week-end international samedi. Ce, dans le sillage des allégations de tentative de «race fixing».

Il était parmi les quelques jockeys convoqués par les commissaires, samedi, à la suite des folles rumeurs qui circulaient à l’effet qu’il y aurait eu des tentatives d’influencer le résultat d’au moins une course dans laquelle il devait participer.

Le Mauritius Turf Club (MTC) et la Gambling Regulatory Authority disaient être en présence des informations selon lesquelles quelques jockeys devant participer à l’événement hippique le week-end dernier auraient été aperçus avec un bookmaker, un ex-jockey, qui a déjà eu maille à partie avec le MTC, et un propriétaire de chevaux dans l’enceinte de l’établissement hôtelier où logeaient les cavaliers.

Mais seul le jockey Ramsamy a, par la suite, raté les Internationaux. A la presse à la fin de la journée de samedi, le Chief Stipe Stéphane de Chalain, avait expliqué que le jockey Ramsamy avait «stepped down» de son propre gré vu la gravité des allégations qui circulaient.

Or, dans sa plainte, le jockey Ramsamy nie s’être désisté. Il réplique qu’il a été, en effet, contraint de se retirer du Week-end international. Il est d’avis que la position adoptée par le MTC et la GRA dans cette affaire lui porte préjudices pour la suite de sa carrière et il leur réclame des dommages de Rs 2 millions.