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Maîtres d’école: la GTU pas satisfaite de la selection

16 décembre 2019, 21:00

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Maîtres d’école: la GTU pas satisfaite de la selection

La liste finale des 154 nouveaux maîtres d’école, sélectionnés par la Public Service Commission (PSC), sera rendue publique aujourd’hui. Ces nouveaux Head Masters (HM) sont invités au quartier général du ministère de l’Éducation, à la MITD House, Phoenix, ce matin, pour une prise de contact avec la hiérarchie. Une nomination contestée par la Government Teachers Union (GTU), mais aussi par des Officers in Charge. Ces adjoints au maître d’école, qui agissent comme chefs d’établissement par intérim, croyaient que leurs compétences allaient être reconnues pour être nommés parmi les HM, suivant leur expérience dans la gestion de l’école. Mais certains n’ont pas été retenus par la PSC.

Il nous revient que des 154 maîtres d’école fraîchement choisis, 53 sont des Officers in Charge, 81 des Deputy Head Masters (DHM) et 20 des Primary School Educators. Pour la première fois, la promotion au grade de maître d’école ne s’est pas faite selon le critère d’ancienneté (seniority) mais plutôt par un processus de sélection, mené par la PSC, suite à des interviews de candidats qualifiés, issus des rangs d’adjoints au maître d’école agissant comme HM, de DHM mais aussi d’instituteurs plus jeunes mais possédant les qualifications requises.

«Nomination scandaleuse»

«Une nomination qu’on qualifie déjà de scandaleuse», peut-on lire sur la page officielle de la GTU, sur les réseaux sociaux. Pour le syndicat, ceux qui ont trois à quatre ans d’expérience comme Officers in Charge auraient dû avoir la priorité lors de l’exercice de sélection. La GTU se montre dubitative au sujet de ceux ayant peu d’expérience, tels que les jeunes enseignants nommés, ou encore, ceux qui n’ont jamais travaillé au sein de l’administration d’une école et qui se retrouvent à occuper un poste à grande responsabilité.

Selon le président de la GTU, Vinod Seegum, «c’est une situation qui se répète, comme en 2006, où bon nombre de promus n’étaient pas de la GTU». «Je suis content pour ceux qui ont pu avoir le poste, mais pour d’autres, les autorités devront agir. Cet exercice a installé un sentiment de découragement, de révolte et de dégoût parmi les enseignants. La frustration est à son comble parmi ceux qui s’attendaient à être promus», dit-il.

Pour le syndicat, la seule solution envisageable, pour le moment, c’est de se tourner vers les autorités pour contester la nomination de ces nouveaux Head Masters. Vinod Seegum maintient que ceux qui s’estiment lésés peuvent déposer une plainte officielle auprès du Public Bodies Appeal Tribunal, contre la PSC. Sollicité, le ministère de l’Éducation nous fait savoir qu’il ne peut faire de commentaire sur un exercice qui a été effectué par la PSC.