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Goodlands: une maison saccagée par une quinzaine de personnes
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Goodlands: une maison saccagée par une quinzaine de personnes
Depuis dimanche, une famille de Mlle Jeanne, Goodlands, dort sur la plage, à la belle étoile. Cela, parce qu’elle a peur de regagner son domicile, saccagé dans la soirée par une quinzaine de personnes, dont un voisin.
À hier, les auteurs présumés de ces actes de violence, recherchés pour «damaging property by band», étaient toujours en liberté. Cette famille dit ignorer les raisons pour lesquelles elle a été victime de cette attaque.
Don Cesar, son épouse, Angélique, et leurs quatre enfants vivent la peur au ventre. Les membres de cette famille ont dû tout abandonner ce soir-là pour aller vivre sur la plage. Tout a commencé aux alentours de 20 heures. Un de leurs voisins, accompagné de plusieurs personnes, a débarqué devant chez eux.
Armés de barres de fer et de gourdins, ils exigeaient de voir Don Cesar. Ce dernier leur a demandé de «kozé». Mais le voisin a répliqué : «Péna pou kozé, nou’nn vini pou baté.» Face à l’agressivité de ces hommes, Don Cesar n’a eu d’autre choix que de s’enfuir. Entre-temps, sa maison est saccagée par une pluie de pierres et d’autres projectiles lancés par ces personnes.
Celles-ci ont accédé à l’intérieur et menaçaient de violer son épouse et l’une de ses enfants, une adolescente de 14 ans. Don Cesar s’était rendu à Madame Azor, où, dans sa fuite pour chercher du secours, il est rentré dans une cour. Il a failli être lynché par les résidents qui l’avaient pris pour un voleur. Après avoir donné ses explications, ils lui ont donné un téléphone pour alerter la police.
Après l’arrivée de la police, vers 21 heures, Angélique a pu se rendre au poste de police de Goodlands pour porter plainte. Le père et l’adolescente ont été blessés au cours de cet incident. Angélique a estimé la valeur des dommages à Rs 10 000.
Hier, l’épouse a été emmenée à son domicile pour que le photographe de la police prenne des photos de sa maison. Mais les membres de sa famille et elle ne peuvent y retourner de peur être victimes une nouvelle fois, les suspects étant toujours en liberté.
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