«Téléfon pa pé aret soné.» Parvatee Nalhung est submergée d’appels depuis que notre article mettant en exergue sa situation précaire a été publié dans l’édition du 25 décembre. Plus d’une trentaine de Mauriciens, qui ne sont pas restés insensibles au sort de cette mère et de ses trois enfants, ont pris contact avec l’express pour venir en aide à cette famille qui vit sous le seuil de la pauvreté.

«Dimounn finn vinn kit zouzou pou mo bann zanfan zour Nwel. Éna finn donn mwa manzé é mo finn égalman gagn bann zafer pou zot al lékol. Mo dir zot enn gran mersi», nous a-t-elle raconté hier, visiblement émue.

Deux personnes ont même proposé de lui construire des toilettes. Pour rappel, sa petite bicoque en tôle est dépourvue d’eau et de toilettes. Même si un grand trou a été fouillé dans sa cour, Parvatee et son époux n’ont pas les moyens d’en construire. Ils doivent se rendre chez leur voisin pour faire leurs besoins. Les bons samaritains nous ont donné la garantie qu’ils nous tiendront au courant.

Des ONG telles que En100ble sont également venues de l’avant dans le but d’organiser une collecte pour cette famille démunie. Un groupe WhatsApp a même été créé par un jeune internaute et lance un appel à tous ceux qui veulent se joindre à cette bonne cause.