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Examens de rattrapage du PSAC: le taux de réussite passe de 73,8 à 77,2 %
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Examens de rattrapage du PSAC: le taux de réussite passe de 73,8 à 77,2 %
C’est sur son lit d’hôpital que Quimani Brigitte, élève de l’école du gouvernement de Barkly, a appris qu’il a réussi aux examens de rattrapage du Primary School Achievement Certificate (PSAC). Il a obtenu cinq unités en anglais, contre six, la première fois. Le petit est, en effet, admis à l’hôpital ENT à Vacoas pour... avoir mangé trop de piment.
«Lorsque je lui ai rendu visite jeudi après-midi, il ne s’inquiétait guère des résultats. C’est cet après-midi (NdlR, vendredi 27 décembre) qu’on lui annoncera la bonne nouvelle. Lors de la proclamation des résultats, le 12 décembre, on était triste pour lui, car il n’avait pas réussi. Mais on lui a demandé de ne pas baisser les bras. À présent, la famille est très contente», relate sa marraine, Aurélie Ramsamy.
Hier, elle s’est rendue au collège New Eton, l’une des deux institutions attribuées par l’État, pour des démarches en vue de l’admission de son filleul. «C’est en raison de la discipline qui y règne. Mon filleul aura un meilleur encadrement. Li kapav aprann li mé li inpé pares», soutient cette habitante de Résidence Barkly, en riant. D’ajouter que les efforts de Quimani Brigitte seront récompensés. «Il avait demandé un téléphone portable en cas de réussite au PSAC. On va le lui donner. Son tout premier», laisse-t-elle entendre.
Quimani Brigitte vit, en fait, avec sa famille d’accueil, à Résidence Barkly. Abandonné à la naissance par ses parents, c’est Aurélie Ramsamy, amie de sa mère, qui l’a recueilli.
Farrel Bon, élève de l’école primaire Père Laval, à Ste-Croix, a aussi réussi à sa seconde tentative. «Je savais qu’il allait réussir lors de sa seconde tentative, mais je ne pouvais pas en être sûr à cent pourcent. Il a donné son maximum pour améliorer son résultat en anglais. Kan li met latet, li rési», nous confie son père, Wesley Bon, employé dans une entreprise privée. Le papa a déjà fait des démarches pour que son fils puisse être admis au collège London, à Port-Louis.
Danielle St-Médard, grand-mère paternelle de Jean Damien Emilien, est aussi soulagée. Son petit-fils, qui fréquente aussi l’école primaire Père Laval, a réussi à ses examens du PSAC. Comme les deux autres écoliers, il avait obtenu six unités en anglais, et maintenant, il en compte cinq. «Je n’étais pas trop sûre qu’il allait réussir, car, ses parents se sont récemment séparés. Je craignais que cette situation affecte son apprentissage. Cela a été un peu le cas, en fait. Mais heureusement qu’il a pu se rattraper», raconte cette habitante de Terre-Rouge. D’ajouter que dès lundi, elle va entamer des démarches pour l’admission de Jean Damien Emilien au collège Cosmopolitan, à Plaine-des-Papayes.
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