Elle a dit qu’elle partait au travail mais ne s’y est pas rendue. Il subsiste de grosses zones d’ombre sur les raisons qui ont mené au décès de Devianee Bheekhun. Que son propre époux ne s’explique pas. Le cadavre de cette femme de 43 ans a été retrouvé samedi, au pied d’une falaise à Rivière-des-Anguilles. La police privilégie la thèse criminelle après l’autopsie, qui a conclu à une fracture du crâne.

Son mari avait rapporté sa disparition, le vendredi 3 janvier. Preetam Bheekhun revient sur ce jour fatidique. Il explique que Shyama, telle qu’elle est prénommée par ses proches, avait pris le bus depuis chez eux, à Surinam, pour se rendre au travail à Tamarin, vendredi. Comme elle est employée dans un bungalow loin de la route Royale, un taxi a l’habitude de l’emmener chez son employeur.

Or, le taxi a dit à Preetam qu’il l’avait déposée. Mais ne la voyant pas répondre au téléphone et s’inquiétant, son mari qui s’est rendu sur place, à midi et demi, après le boulot, s’est vu entendre dire par son employeur qu’elle n’était pas venue et qu’elle lui avait signalé qu’elle comptait arrêter.

Trouvant tout cela étrange, Preetam Bheekhun a alerté la police de Rivière-Noire avant de se rendre à la police de Souillac. Pour que, finalement, les policiers lui demandent de reconnaitre le corps après que celui-ci ait été retrouvé.

<div data-video="jw" data-video-src="">&nbsp;</div>