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Accident à Mare-d’Albert: Orpheline, à 10 ans, elle grandira auprès de ses grands-parents

25 janvier 2020, 20:30

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Accident à Mare-d’Albert: Orpheline, à 10 ans, elle grandira auprès de ses grands-parents

Bébé, comme la surnomment ses proches, tantôt pleure quand elle voit la photo de sa mère, tantôt demande à revoir ses parents. Mais ces derniers ont péri dimanche dernier dans un accident. L’enfant, qui est en Grade 6, devra apprendre à vivre sans eux.

C’est à Doolar Lane, Mahébourg, chez ses grands-parents  paternels  que  nous avons rencontré cette enfant de 10 ans hier. Orpheline depuis dimanche dernier quand ses parents Robin et Jenita Ramlagan ont été tués dans un accident de la route, à Mare-d’Albert, elle vit désormais chez ses grands-parents.

Lorsque ses parents ont déménagé pour Plaine-Magnien, alors qu’elle était encore à la maternelle, la fillette est, elle, restée vivre chez ses grands-parents, les jours d’école. Elle est actuellement en Grade 6, à l’école Willoughby, Mahébourg. C’est entourée de ses grands-parents, Sadnaet Raj Ramlagan, qu’elle revient sur les circonstances qui ont changé sa vie.

«Quelquefois, quand je vois la photo de ma maman, je pleure», lance la petite fille d’une voix cassée par l’émotion. Dimanche, le jour du drame, elle se trouvait chez sa grand-mère maternelle. «Elle fait le va-et-vient entre la maison de sa grand-mère maternelle, qui habite à quelques maisons de chez nous, et la nôtre. C’est ainsi qu’elle a grandi. Dimanche, elle devait se rendre à un anniversaire. Elle était là-bas. J’ai été la voir, pour l’informer, ainsi que sa grand-mère, que Robin et Jenita ont été victimes d’un accident. La petite s’est mise à pleurer. Elle avait comme un pressentiment qu’on ne lui avait pas dit toute la vérité. À notre retour de l’hôpital, il a fallu qu’on lui annonce la triste nouvelle», affirme Raj Ramlagan.

Bébé, comme la surnomment ses proches, veut revoir ses parents, n’arrivant pas bien à réaliser qu’ils ne reviendront plus. Ses proches avancent qu’ils lui expliquent, de temps en temps, la réalité de la situation, afin qu’elle puisse prendre conscience de ce qui s’est vraiment passé. Hier matin, elle s’est rendue à la mer, avec ses proches, pour une session de prière en mémoire de ses parents. Entre la présence de ses proches et les parties de jeu avec ses cousins, elle arrive à oublier, quelquefois, le cauchemar qu’elle vit depuis une semaine.

Raj  et  Sadna  Ramlagan avancent qu’ils feront de leur mieux pour que leur petite-fille ne soit pas affectée outre mesure par cette double perte. «Nous prenons soin d’elle depuis qu’elle est bébé, comme on l’aurait fait pour notre propre enfant. On s’occupe de sa scolarité, on l’envoie à l’école, aux leçons. On veillera à ce qu’elle ne manque de rien. Rien ne peut remplacer ses parents mais on fera tout pour qu’elle soit heureuse.»