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School Certificate: le système de notation a-t-il pénalisé des élèves ?

29 janvier 2020, 19:07

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School Certificate: le système de notation a-t-il pénalisé des élèves ?

«Chaque année, le pointage sur les papiers d’examen est revu par l’université de Cambridge. Mais cette année, en analysant les chiffres, nous avons décelé plusieurs irrégularités.» Le secrétaire de l’Union of Rectors & Deputy Rectors of State Secondary Schools, Vikash Ramdonee, est d’avis que le nombre de points requis par matière pour obtenir un crédit interpelle. «Alors qu’en Hinduism, il faut avoir 84 sur 120 points pour un C, soit une performance de 70 %, en Economics, toutefois, avec 68 points sur 150, soit une performance de 45,3%, vous avez un credit (C). Ce qui est absurde !» soutient-il. Si l’on devait se fier à la logique du gouvernement, il aurait simplement fallu obtenir les 50 % requis.

«Mem enn credit li fer enn diferans enorm dan lavenir enn zanfan. Plusieurs centaines d’élèves auraient pu au final accéder au Grade 12 ou décrocher trois ou quatre credits si le pointage avait été standard», poursuit cette union.

L’Union of Rectors & Deputy Rectors of State Secondary Schools demande désormais que le ministère de l’Éducation et le Mauritius Examinations Syndicate fassent un audit en ce qui concerne les résultats de tous ceux ayant pris part aux examens du School Certificate. «Pour voir s’il y a un moyen de repêcher au moins ceux qui ont fait une bonne performance de plus de 50 %», avance Vikash Ramdonee.

«Si le niveau est élevé, la notation sera moins sévère»

Pour Ally Yearoo, membre exécutif de l’Education Officers Union, cependant, il est assez normal que la notation varie en fonction des matières. «Si, dans une matière, les questions ont été abordables, le marking sera plus élevé et vice versa», explique-t-il.

Selon lui, chaque année, le pointage est retravaillé en fonction de la manière dont les questionnaires sont conçus. «Si le niveau est élevé, la notation sera moins sévère», soutient-il.

Au niveau du ministère de l’Éducation, des sources autorisées rassurent et soutiennent que c’est un exercice entrepris par Cambridge chaque année. «Il n’y a pas d’irrégularité.»